Poème avais+ete - 13 Poèmes sur avais+ete
13 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : av avais avait Avé aveu avis avisé aviva avivai avivais avivait avivas avivât avive avivé avivée avivées avives avivés avoua avouai avouais avouait avouas avouât avoue avoué avouée avouées ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeNe souffre pas; tu vois, je suis pourtant moi-même,
Malgré les multiples aspects.
Tu cherchais le repos ? Peut-être que tu m'aimes
Pour cette absence de ta paix !
Concevais-tu vraiment que le bonheur existe ?
Que l'on donne un ordre au destin ?
N'avais-tu donc jamais, d'un oeil lucide et triste,
Vu le lent retour des matins ?
Dans l'immense ouragan où combattent les choses,
Poursuivais-tu d'autres loisirs
Que ces instants secrets où le désir compose
Un baume d'âme et de plaisir ?
- L'amour n'est pas un don qui rend plaisante et stable,
La vie aux sursauts coutumiers;
Il fait mieux mesurer l'immensité des sables,
Le puits distant sous les palmiers !
Les travaux des humains, comme ceux des abeilles,
Vaquent aux soins de la cité,
Mais tout l'effort profond ne rêve et ne conseille
Que l'apaisante volupté;
C'est elle la chétive et complète patrie
Dont l'être est sans cesse exilé;
Acceptons que le sort protège et contrarie
Un voeu toujours renouvelé !
Acceptons que demain, comme aujourd'hui, demeure
Un jour d'espoir et de chagrin;
Il est beau de goûter le plaisir souverain
Dans l'étroit calice d'une heure !
Je refuse de croire à des jours aplanis
Où pour nous deux l'injuste chance
Arrêterait soudain, dans le temps infini,
L'oscillement de ses balances.
Certes j'eusse voulu charger d'un gai bonheur
Ma méditative caresse,
Mais peut-être ai-je mieux apparenté nos coeurs
Si je t'ai donné la tristesse...
Poème de l'amour
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeMon éternel amour, te voici revenue.
Voici contre ma chair, ta chair brûlante et nue.
Et je t’aime, et j’ai tout pardonné, tout compris ;
Tu m’as enfin rendu ce que tu m’avais pris.
J’oublie en tes doux bras qu’il fut des jours haïs,
Que tu m’abandonnas et que tu me trahis.
Qu’importe si jadis le caprice des heures
Sut t’entraîner vers les amours inférieures ?
Qu’importe un être vil ? Son nom soit effacé !
Je ne me souviens plus de ce mauvais passé.
Je ne me souviens plus que de ta face pâle
Lorsque tu fis le don suprême, dans un râle
Et voici, comme hier, ton corps entre mes bras.
Ordonne, je ferai tout ce que tu voudras.
Comment ne point bannir toute ancienne querelle
Et ne point pardonner, en te voyant si belle ?
Comment ne pas t’étreindre et ne pas abolir
Le souci, l’amertume et le long souvenir,
Et n’aimer point la nuit qui voit nos chairs liées,
Et mourantes d’amour et réconciliées ?
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