Poème briser - 6 Poèmes sur briser


6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : braiser braisera braiserai braiseraient braiserais braiserait braiseras braiserez braiseriez braiserions braiserons braiseront braisière braisières braser brasera braserai braseraient braserais braserait braseras braserez braseriez braserions brasero braserons braseront braseros brasier ...


Comme une ville qui s'allume
Et
que le vent vient embraser,
Tout
mon coeur brûle et se consume,
J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
notre amour vient se poser,
Pleins
de délices et de fièvres,
Ah
! j'ai soif d'un baiser !


Baiser
multiplié que l'homme
Ne
pourra jamais épuiser,
O
toi, que tout mon être nomme,
J
'ai soif, oui d'un baiser.
Fruit doux où la lèvre s'amuse,
Beau
fruit qui rit de s'écraser,
Qu
'il se donne ou qu'il se refuse,
Je
veux vivre pour ce baiser.


Baiser
d'amour qui règne et sonne
Au
coeur battant à se briser,
Qu
'il se refuse ou qu'il donne
Je
veux mourir de ce baiser.

Soif d'un baiser
Poèmes de Germain Nouveau

Citations de Germain Nouveau
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Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.


Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.


Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.


Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.
À la Femme aimée
Poèmes de Renée Vivien

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