Poème cruel+eux - 16 Poèmes sur cruel+eux
16 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : céréale céréales crailla craillai craillais craillait craillas craillât craille craillé crailles créole créoles créolisé criailla criaillai criaillais criaillait criaillas criaillât criaille criaillé criailles crouillat crouille crouilles croula croulai croulais ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAmour, pourquoi toujours mêler ton nom divin
À la mort sombre et négative ?
Toi seul es évident, tout autre espoir est vain,
Rien n'est rien, hormis ceux qui vivent.
Toi seul poses l'empreinte allègre de tes pas
Sur la cruelle et sourde terre.
Tout est brutal et froid. - Toi seul es un mystère,
Puisque la mort n'existe pas !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeIl n'est pas vrai qu'on soit orgueilleux d'aimer tant,
Et que d'un oeil d'aigle on regarde
Les passants affairés, indifférents, contents,
Noyés de lumière blafarde.
Il n'est pas vrai qu'un grave et poignardant amour
Isole noblement le rêve;
Nul ne dit les combats dont l'assaille sans trêve
Le désir, conflit sombre et sourd !
Il n'est pas vrai que l'âme altière et transportée
Bénisse son cruel fardeau.
Même si l'on paraît éblouie et hantée,
L'on ne vit qu'en courbant le dos.
Comment se réjouir d'avoir livré sa chance
À l'étranger vague et secret
Qui, selon sa rieuse ou grave nonchalance,
Nous emmêle à son sort distrait ?
- Ah! pouvoir n'aimer pas celui qu'on aime ! N'être
Pas l'esclave d'un beau vivant !
Vivre libre, espérer, choisir, vouloir, connaître !
Fendre l'azur comme le vent !
Ne pas être liée avec de durs cordages,
Secs et fermés comme des poings,
Au charme inévitable et fortuit d'un visage,
Qu'on eût pu ne rencontrer point !
N'avoir pas transféré sa digne solitude,
Unique et nombreuse à la fois,
Dans un corps dont les yeux, la voix, la lassitude
Semblent sacrés ou bien narquois !
Ne pas être obligée à constater sans cesse
Que rien ne nous est plus soumis,
Et que, ne nous laissant qu'une atroce paresse,
Notre coeur bat dans l'ennemi !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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