Poème demain+Je - 20 Poèmes sur demain+Je


20 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : dahoméen dahoméenne dahoméennes dahoméens damaient daman damans damant dament Damien damions damna damnai damnaient damnais damnait damnant damnas damnât damne damné damnée damnées damnent damnes damnés damnions damnons damons ...


Que ce soit dimanche ou lundi
Soir
ou matin minuit midi
Dans
l'enfer ou le paradis
Les
amours aux amours ressemblent
C'était
hier que je t'ai dit
Nous
dormirons ensemble

C'était
hier et c'est demain
Je
n'ai plus que toi de chemin
J'ai
mis mon coeur entre tes mains
Avec
le tien comme il va l'amble
Tout
ce qu'il a de temps humain
Nous
dormirons ensemble

Mon
amour ce qui fut sera
Le
ciel est sur nous comme un drap
J'ai
refermé sur toi mes bras
Et
tant je t'aime que j'en tremble
Aussi
longtemps que tu voudras
Nous
dormirons ensemble


Vers à danser
Poèmes de Louis Aragon

Citations de Louis Aragon
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Statue allégorique dans le goût de la Renaissance

À
Ernest Christophe, statuaire.
Contemplons
ce trésor de grâces florentines ;
Dans
l'ondulation de ce corps musculeux
L
'élégance et la force abondent, sœurs divines.
Cette
femme, morceau vraiment miraculeux,
Divinement
robuste, adorablement mince,
Est
faite pour trôner sur des lits somptueux,
Et
charmer les loisirs d'un pontife ou d'un prince.

-
Aussi, vois ce souris fin et voluptueux
la fatuité promène son extase ;
Ce
long regard sournois, langoureux et moqueur ;
Ce
visage mignard, tout encadré de gaze,
Dont
chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
La
volupté m'appelle et l'amour me couronne !
À
cet être doué de tant de majesté
Vois
quel charme excitant la gentillesse donne !
Approchons
, et tournons autour de sa beauté.

Ô
blasphème de l'art ! Ô surprise fatale !
La
femme au corps divin, promettant le bonheur,
Par
le haut se termine en monstre bicéphale !

Mais
non ! Ce n'est qu'un masque, un décor suborneur,
Ce
visage éclairé d'une exquise grimace,
Et
, regarde, voici, crispée atrocement,
La
véritable tête, et la sincère face
Renversée
à l'abri de la face qui ment.
Pauvre
grande beauté ! Le magnifique fleuve
De
tes pleurs aboutit dans mon cœur soucieux ;
Ton
mensonge m'enivre, et mon âme s'abreuve
Aux
flots que la douleur fait jaillir de tes yeux !

-
Mais pourquoi pleure-t-elle ? Elle, beauté parfaite
Qui
mettrait à ses pieds le genre humain vaincu,
Quel
mal mystérieux ronge son flanc d'athlète ?

-
Elle pleure, insensé, parce qu'elle a vécu !
Et
parce qu'elle vit ! Mais ce qu'elle déplore
Surtout
, ce qui la fait frémir jusqu'aux genoux,
C
'est que demain, hélas ! Il faudra vivre encore !
Demain
, après-demain et toujours ! - comme nous !
Le masque
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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