Poème doux+printemps - 7 Poèmes sur doux+printemps


7 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : deux dieux dix dix-huit doux duaux éperonnâtes épreinte épreintes épreints parental parentale parentales parentalies parentaux parente parentéral parentérale parentérales parentéraux parentes parentés parenthèse parenthésé parenthésée parenthésées parenthèses parenthésés parents ...


Je croyais que l'amour c'était toi seul. J'entends
Soudain
l'étrange et pur silence du printemps !
Le
soir n'arrive point à l'heure coutumière :
Ce
doux prolongement de rêveuse lumière
Est
comme un messager qui dans le drame accourt
Et
puis d'abord se tait. - Je croyais que l'amour
C
'était toi seul, avec, serrés sur ton visage,
La
musique, les cieux, les climats, les voyages.
Mais
plus énigmatique, et plus réelle aussi,
Le
doigt levé, ainsi que, Saint Jean, de Vinci,
Écoutant
je ne sais quelle immense nouvelle,
L
'heure, qui se maintient et lentement chancelle,
Me
fixe d'un regard où les siècles ont mis
Le
secret fraternel à mon esprit promis...

Le
vent s'essaye et tombe. Au loin un chien aboie.

Toi
qui fus la douleur dont j'avais fait ma joie,
Toi
par qui je portais, mendiant, un trésor,
Qui
fus mon choix soudain et pourtant mon effort,
Toi
que mon coeur vantait, en appelant sa chance
Cette
ardente, servile, oppressante souffrance
De
sentir tout mon être entravé par ton corps,
Toi
qui fus mon salut et mon péril extrême,
Se
, pourrait-il ce soir que, plus fort que toi-même,
L
'éternel univers fût vraiment ce que j'aime ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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De ta robe à longs plis flottants
Ruissellent
toutes les chimères,
Et
tu m’apportes le printemps
Dans
tes mains blondes et légères.

J’ai
peur de ce frisson nacré
De
tes frêles seins, je ne touche
Qu’en
tremblant à ton corps sacré,
J’ai
peur du charme de ta bouche.

Je
me sens grandir jusqu’aux Dieux
Quand
, sous mon orgueilleuse étreinte,
Le
doux bleu meurtri de tes yeux
S’évanouit
, fraîcheur éteinte.

Mais
quand, si blanche entre mes bras,
À
mon cri d’amour qui se pâme
Tu
souris et ne réponds pas,
Tes
yeux fermés me glacent l’âme…

J’ai
peur - c’est le remords spectral
Que
l’extase ne saurait taire
De
t’avoir peut-être fait mal
D’une
caresse involontaire.
Chanson
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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