Poème empeche+jamais - 4 Poèmes sur empeche+jamais
4 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : empêcha empêchai empêchaient empêchais empêchait empêchâmes empêchant empêchas empêchasse empêchassent empêchasses empêchassiez empêchassions empêchât empêchâtes empêche empêché empêchée empêchées empêchement empêchements empêchent empêcher empêchera empêcherai empêcheraient empêcherais empêcherait empêcheras ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeUn lièvre en son gîte songeait,
(Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ;
Dans un profond ennui ce lièvre se plongeait :
Cet animal est triste, et la crainte le ronge,
" Les gens de naturel peureux
Sont, disait-il, bien malheureux.
Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite,
Jamais un plaisir pur ; toujours assauts divers.
Voilà comme je vis : cette crainte maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
- Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
- Et la peur se corrige-t-elle ?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi. "
Ainsi raisonnait notre lièvre,
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
Le mélancolique animal,
En rêvant à cette matière,
Entend un léger bruit : ce lui fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière.
Il s'en alla passer sur le bord d'un étang.
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes ;
Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes.
" Oh ! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
Effraie aussi les gens ! je mets l'alarme au camp !
Et d'où me vient cette vaillance ?
Comment ? des animaux qui tremblent devant moi !
Je suis donc un foudre de guerre !
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi. "
Le Lièvre et les Grenouilles
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe me taisais, j'avais fait voeu
De ne te jamais reprocher
Ton esprit net, sobre, empêché
De tout élan, de tout aveu;
Mais ce soir où le ciel d'automne
Effeuille un soleil languissant,
Laisse que ma voix s'abandonne
À trahir les secrets du sang:
- Entends-tu, cher coeur sans tendresse,
Chère âme insensible et têtue,
En ce jour où je te confesse
Ma native et fière tristesse,
Combien de fois je me suis tue ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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