Poème force+faible - 8 Poèmes sur force+faible


8 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éfourceau farce farces farci farcie farcies farcis farcit farcît féroce féroces férocité force forcé forcée forcées forces forcés forci forcis forcit forcît frac fracs fric frics froc frocs fable ...


Quand je suis ivre de tourment,
Gisant
malade au fond du gouffre,
Je
ne me meurs pas faiblement,
C’est
par ma force que je souffre.

Par
tant de force, et par l’essai
De
calmer l’âme belliqueuse !
Qui
peut comprendre cet excès ?
La
douleur, c'est ce que l’on sait,
La
douleur n'est pas partageuse.

Elle
est notre savoir secret,
Notre
silence, quoi qu'on fasse;
Si
nos cris remplissaient l’espace,
Personne
encore ne saurait;

La
douleur, c'est le point de rage
le sort le plus redouté
Vient
défier notre courage
La
douleur, c'est la volonté,

La
volonté des coeurs sans bornes,
Bondissants
comme des taureaux,
Qui
, le front dur, le regard morne,
L
'épée ancrée entre les cornes,
Sont
étonnés de souffrir trop !

-
Ô volonté simple et féroce,
Que
tout méprise et veut dompter,
Toi
qui connais la gloire atroce
De
ne pouvoir pas accepter,

C
'est toi l'horreur et la noblesse
Du
désir qui, triste, assagi,
Ne
saigne plus quand tout le blesse,
Et
qui se tait quand il rugit !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Tu as ta force, j'ai ma ruse;
Ta
force est d'être ce que j'aime,
Elle
est dans ta faiblesse même.
-
Mais parfois mon instinct plaintif
Écoute
d'un coeur attentif
Ma
passion pour toi qui s'use.

Tu
ne peux t'en douter, sachant
Qu
'on n'épuise jamais mon âme,
Tu
n'entends pas mon secret blâme,
Ni
ce léger chant triomphant
D
'une ardeur que le temps entame.
Tu
restes calme et confiant.

-
Mais moi, épiant ma détresse,
Je
perçois jusqu'au battement
Plus
délicat de mon ivresse;
Je
goûte, - lourde et sans tourment, -
Une
consolante paresse.

-
Ah ! si je pouvais oublier
Ces
instants courts, rares, extrêmes,
, mes doigts à tes bras liés,
Je
poursuis en ton coeur pillé
Je
ne sais quel plus pur moi-même,

Je
déferais mon coeur du tien,
Et
, recouvrant mon amplitude,
J
'irais vers cette solitude
En
qui tout être m'appartient !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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