Poème grand - 100 Poèmes sur grand


100 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : égraina égrainai égrainaient égrainais égrainait égrainant égrainas égrainât égraine égrainé égrainée égrainées égrainent égraines égrainés égrainions égrainons égrena égrenai égrenaient égrenais égrenait égrenant égrenas égrenât égrené égrène égrenée égrenées ...


La vie est simple et gaie
Le
soleil clair tinte avec un bruit doux
Le
son des cloches s'est calmé
Ce
matin la lumière traverse tout
Ma
tête est une lampe rallumée
Et
la chambrej'habite est enfin éclairée

Un
seul rayon suffit
Un
seul éclat de rire
Ma
joie qui secoue la maison
Retient
ceux qui voudraient mourir
Par
les notes de sa chanson

Je
chante faux
Ah
que c'est drôle
Ma
bouche ouverte à tous les vents
Lance
partout des notes folles
Qui
sortent je ne sais comment
Pour
voler vers d'autres oreilles

Entendez
je ne suis pas fou
Je
ris au bas de l'escalier
Devant
la porte grande ouverte
Dans
le soleil éparpillé
Au
mur parmi la vigne verte
Et
mes bras sont tendus vers vous

C'est
aujourd'hui que je vous aime


Pour le moment
Poèmes de Pierre Reverdy

Citations de Pierre Reverdy
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- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.


Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins


- Je regardai, couleur de cire
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche ou rosier


- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal


Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : Veux-tu en finir !
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !


- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : Oh ! c'est encor mieux !...


Monsieur, j'ai deux mots à te dire...
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien.....


- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Première Soirée
Poèmes de Arthur Rimbaud

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