Poème laisse+passe - 14 Poèmes sur laisse+passe


14 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : élusse élusses hâlasse hâlasses hélasse hélasses laçasse laçasses laissa laissai laissais laissait laissas laissât laisse laissé laissée laissées laisses laissés laïussa laïussai laïussais laïussait laïussas laïussât laïusse laïussé laïusses ...


On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
-
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des
cafés tapageurs aux lustres éclatants!
On
va sous les tilleuls verts de la promenade.

Les
tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin!
L
'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière.
Le
vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A
des parfums de vigne et des parfums de bière...

-
Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D
'azur sombre encadré d'une petite branche,
Piqué
d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec
de doux frissons, petite et toute blanche ...

Nuit
de juin! Dix-sept ans! - On se laisse griser.
La
sève est du champagne et vous monte à la tête...
On
divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui
palpite, , comme une petite bête...

Le
coeur fou robinsonne à travers les romans,
-
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe
une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous
l'ombre du faux-col effrayant de son père...

Et
, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout
en faisant trotter ses petites bottines,
Elle
se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
-
Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...

Vous
êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous
êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous
vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
-
Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire!...

Ce
soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous
demandez des bocks ou de la limonade...
-
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et
qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Roman
Poèmes de Arthur Rimbaud

Citations de Arthur Rimbaud
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Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides,
Ton
sourire est l’instant que l’on ne peut saisir…
Tu
fuis, lorsque l’appel de mes lèvres avides
T’implore
, ô mon Désir !

Plus
froide que l’Espoir, ta caresse est cruelle
Passe
comme un parfum et meurt comme un reflet.
Ah
! l’éternelle faim et soif éternelle
Et
l’éternel regret !

Tu
frôles sans étreindre, ainsi que la Chimère
Vers
qu tendent toujours les vœux inapaisés…
Rien
ne vaut ce tourment ni cette extase amère
De
tes rares baisers !
Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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