Poème les+violettes - 2 Poèmes sur les+violettes
2 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éléis élidé élis élit élu éludé élue élues élus élut élût hâla hâlai hâlais hâlait hâlas hâlât hâle hâlé hâlée hâlées hâles hâlés héla hélai hélais hélait hélas hélât ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.
La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l'oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d'argent du muguet.
Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'avril tournant la tête,
Il dit : Printemps, tu peux venir !
Premier sourire du printemps
Poèmes de Théophile Gautier
Citations de Théophile Gautier
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1251 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeVertigineusement, j’allais vers les Etoiles…
Mon orgueil savourait le triomphe des dieux,
Et mon vol déchirait, nuptial et joyeux,
Les ténèbres d’été, comme de légers voiles…
Dans un fuyant baiser d’hymen, je fus l’amant
De la Nuit aux cheveux mêlés de violettes,
Et les fleurs du tabac m’ouvraient leurs cassolettes
D’ivoire, où tiédissait un souvenir dormant.
Et je voyais plus haut la divine Pléiade…
Je montais… J’atteignais le Silence Eternel…
Lorsque je me brisai, comme un fauve arc-en-ciel,
Jetant des lueurs d’or et d’onyx et de jade…
J’étais l’éclair éteint et le rêve détruit…
Ayant connu l’ardeur et l’effort de la lutte,
La victoire et l’effroi monstrueux de la chute,
J’étais l’astre tombé qui sombre dans la nuit.
La Fusée
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 810 votes