Poème lui+meme - 45 Poèmes sur lui+meme


45 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éléis élidé élis élit élu éludé élue élues élus élut élût hâla hâlai hâlais hâlait hâlas hâlât hâle hâlé hâlée hâlées hâles hâlés héla hélai hélais hélait hélas hélât ...


Les mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils
sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L
'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par
ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.

-
Laissons se balancer dans leur ombre décente
L
'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions
le secret ou la hâte oppressante
Au
silence sacré qui ne les livre point.

Un
souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout
ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S
'il consent à garder sa face sombre et stable
Le
mensonge lui-même est un noble secret.

Ô
Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale
pudeur, effort, renoncement,
Sainteté
des torrents retenant leur eau vive,
Solitude
du coeur et de la voix qui ment !

Tendresse
de la main qui parcourt et qui lisse
La
vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis
que le désir se prive du délice
De
déchaîner l'orage éloquent des aveux

Résolution
pure, auguste et difficile
De
n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De
rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne
soit pas prisonnier de l'ineffable accord !

Feintise
d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation
aux paisibles instants :
Plus
que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous
êtes le mérite insondable et constant !

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Dans l’orage secret, dans le désordre extrême
Je
n’ose m’avouer à moi-même que j’aime !
Cela
m’est trop cruel, trop terrible… Mais j’aime !

Pourquoi
je l’aime ainsi ? L’éclat de ses cheveux…
Sa
bouche… Son regard !… Ce qu’elle veut, je veux.
Je
ne vis que de la clarté de ses cheveux…

Et
je ne vis que du rayon de ce sourire
Qui
m’attendrit, et que j’appelle et je désire…
O
miracle de ce miraculeux sourire !…

Sa
robe a des plis doux qui chantent… Et ses yeux
Gris-verts
ont un regard presque… miraculeux…
J’adore
ses cheveux et son front et ses yeux…

Elle
ne saura point, jamais, combien je l’aime
Cependant
! Car jamais ma jalousie extrême
Ne
lui laissera voir, jamais, combien je l’aime !
Aveu dans le silence
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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