Poème naturel+qui - 5 Poèmes sur naturel+qui


5 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : naturalisa naturalisai naturalisaient naturalisais naturalisait naturalisâmes naturalisant naturalisas naturalisasse naturalisassent naturalisasses naturalisassiez naturalisassions naturalisât naturalisâtes naturalisation naturalisations naturalise naturalisé naturalisée naturalisées naturalisent naturaliser naturalisera naturaliserai naturaliseraient naturaliserais naturaliserait naturaliseras ...


Un lièvre en son gîte songeait,
(Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ;
Dans un profond ennui ce lièvre se plongeait :
Cet animal est triste, et la crainte le ronge,
" Les gens de naturel peureux
Sont, disait-il, bien malheureux.
Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite,
Jamais un plaisir pur ; toujours assauts divers.
Voilà comme je vis : cette crainte maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
- Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
- Et la peur se corrige-t-elle ?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi. "
Ainsi raisonnait notre lièvre,
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
Le mélancolique animal,
En rêvant à cette matière,
Entend un léger bruit : ce lui fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière.
Il s'en alla passer sur le bord d'un étang.
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes ;
Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes.
" Oh ! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
Effraie aussi les gens ! je mets l'alarme au camp !
Et d'où me vient cette vaillance ?
Comment ? des animaux qui tremblent devant moi !
Je suis donc un foudre de guerre !
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi. "
Le Lièvre et les Grenouilles
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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J'ai travesti, pour te complaire,
Ma
véhémence et mon émoi
En
un coeur lent et sans colère.

Mais
ce qui m'importe le plus
Depuis
l'instant où tu m'as plu,
C
'est d'être un jour lasse de toi!


-
Je perds mon appui et mon aide,
Tant
tu me hantes et m'obsèdes
Et
me deviens essentiel!
Je
ne vois la vie et le ciel
Qu
travers le vitrail léger
Qu
'est ton nuage passager.
-
Je souffre, et mon esprit me blâme,
Je
hais ce harassant désir!
Car
il est naturel à l'âme
De
vivre seule et d'en jouir...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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