Poème palpitant - 4 Poèmes sur palpitant


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épileptiforme épileptiformes épileptique épileptiques hypoelliptique hypoelliptiques palpâtes palpation palpations palpita palpitai palpitaient palpitais palpitait palpitâmes palpitant palpitante palpitantes palpitants palpitas palpitasse palpitassent palpitasses palpitassiez palpitassions palpitât palpitâtes palpitation palpitations ...


Le bonheur d'aimer est si fort,
Étant
seul la négation
Du
quotidien et de la mort,
Que
je n'ai, dans ma passion,

Dans
cet amour que je ressens,
Vraiment
jamais rien désiré,
Rien
attendu, rien espéré,
Que
mon désir éblouissant !

Vent pur des nuits suave abondance, moisson !
Flots
d'air frais arrachés aux golfes des étoiles,
Espace
palpitant qui fais comme une voile
Se
gonfler dans mon coeur les rêves et les sons,

Pénétrez
dans la chambre ennemierepose
Le
trésor éclatant d'un beau corps soucieux,
Et
ramenez vers moi, plus parfait que la rose,
Le
bleuâtre parfum qui flotte sur ses yeux !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.


Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins


- Je regardai, couleur de cire
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche ou rosier


- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal


Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : Veux-tu en finir !
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !


- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : Oh ! c'est encor mieux !...


Monsieur, j'ai deux mots à te dire...
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien.....


- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Première Soirée
Poèmes de Arthur Rimbaud

Citations de Arthur Rimbaud
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