Poème passe+coeur - 14 Poèmes sur passe+coeur
14 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épaisse épaisses épaissi épaissie épaissies épaissis épaissit épaissît épiasse épiasses épiçasse épiçasses épissa épissai épissais épissait épissas épissât épisse épissé épissée épissées épisses épissés épousât épousés épousseté épuçasse épuçasses ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTant aimer! Non, aucun orgueil
Ne me soulève cette fois !
Hermione aux cris de chevreuil,
Phèdre hantant les rocs, les bois,
Me sont de détestables soeurs !
La sérénité, la douceur,
Les calmes jours, leurs purs trésors,
Surpassent ces mortels transports !
- D'où nous viendrait cette fierté
D'avoir atrocement goûté
Au sombre suc de la Nature ?
- Ô Raison! sache nous blâmer !
Réprouve les coeurs affamés,
Dis-le! pour que la créature
Renonce à l'humaine pâture !
Il est honteux de tant aimer !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 798 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeOn n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants!
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin!
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière.
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche ...
Nuit de juin! Dix-sept ans! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite, là, comme une petite bête...
Le coeur fou robinsonne à travers les romans,
- Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux-col effrayant de son père...
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...
Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire!...
Ce soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Roman
Poèmes de Arthur Rimbaud
Citations de Arthur Rimbaud
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1015 votes