Poème penser+notre - 6 Poèmes sur penser+notre


6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : panser pansera panserai panseraient panserais panserait panseras pansèrent panserez panseriez panserions panserons panseront penser pensera penserai penseraient penserais penserait penseras pensèrent penserez penseriez penserions penserons penseront penseur penseurs punaisèrent ...


Autrefois le rat de ville
Invita le rat des champs,
D'une façon fort civile
A des reliefs d'ortolans.

Sur
un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le
régal fut fort honnête :

Rien
ne manquait au festin ;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
A
la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :

Le
rat de ville détale ;
Son camarade le suit.
Le
bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :

" Achevons tout notre rôt.
- C
'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi.
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;

Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc. Fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre !
Le Rat des villes et le Rat des champs
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Notre cœur est semblable en notre sein de femme,
Très chère ! Notre corps est pareillement fait.
Un même destin lourd a pesé sur nos âmes,
Nous nous aimons et nous sommes l’hymne parfait.

Je traduis ton sourire et l’ombre sur ta face.
Ma douceur est égale à ta grande douceur,
Parfois même il nous semble être de la même race
J’aime en toi mon enfant, mon amie et ma sœur.

Comme toi j’aime l’eau solitaire, la brise,
Les lointains, le silence et le beau violet
Par la force de mon amour, je t’ai comprise :
Je sais exactement quelle chose te plaît.

Voici, je suis plus que tienne, je suis toi-même.
Tu n’as point de tourment qui ne soit mon souci
Et que pourrais-tu donc aimer que moi je n’aime ?
Et que penserais-tu que je ne pense aussi ?

Notre amour participe aux choses infinies,
Absolu comme sont la mort et la beauté
Voici, nos cœurs sont joints et nos mains sont unies
Fermement dans l’espace et dans l’éternité.
Union
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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