Poème que+femmes - 15 Poèmes sur que+femmes


15 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake cakes caoua caouas caqua caquai caquais caquait caquas caquât caque caqué caquée caquées caques caqués caquet ...


Pareils à l'Océan qui dans sa force trouble
Contient
un orage inconnu,
Tes
yeux de sombre azur sont pleins de lueurs doubles,
Jamais
ils ne me semblent nus.

Je
ne connais pas bien ces lieux de ma misère
Et
de ma longue attention;
Ainsi
que sur la lande aux chardons aigus, j'erre,
Me
blessant aux déceptions.

-
Hélas ! J'étais puissante, attentive, précise,
Mais
toucher ton coeur amer ?
À
présent je ressemble à ces femmes assises
Guettant
les barques sur la mer.

J
'attends qu'une heure sonne à quelque vague horloge,
Que
je ne sais où situer;
Je
souffre dans mon coeur indomptable où se loge
L
'espoir, que tu ne peux tuer !

-
Et pourtant, cher esprit où s'ébattent des ailes,
J
'aime mieux ne jamais connaître les nouvelles
Que
renferme ton front têtu,
J
'appréhende le mot par qui le coeur chancelle...
Merci
de t'être toujours tu !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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L’ombre nous semble une ennemie en embuscade
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.

Entre mes bras nerveux j’étreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.

Les bois sacrés n’ont plus d’efficaces dictames,
Et le monde a toujours été cruel aux femmes.
Nous le savons, le monde est cruel pour les femmes.

Les blâmes des humains ont pesé sur nos fronts,
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous oublierons

Nous souvenant qu’il est de plus larges planètes,
Nous entrerons dans le royaume des poètes,
Ce merveilleux royaumechantent les poètes.

La lumière s’y meut sur un rythme divin.
On n’a point de soucis et l’on est libre enfin.
On s’étonne de vivre et d’être heureux enfin.

Vois, élevés pour toi, ces palais d’émeraude
Où le parfum s’égare, où la musique rôde,
pleure un souvenir qui s’attarde et qui rôde.

Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !

Les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
O mauresques jardinsdorment les fontaines.

Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels
Nous irons vers les poètes
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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