Poème sait+deja - 15 Poèmes sur sait+deja
15 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ès hésité s S.A sa saï saie saies sais saïs saisît sait sas sassé satî sauça sauçai sauçais sauçait sauças sauçât saut sauté se seau séché ses set si ...
Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 655 votesGrâce au hasard qui sur nous règne en maître,
Ici nos pas ont pu se rencontrer.
Je pars demain, et pour jamais peut-être
Dans son caprice il va nous séparer.
Si les conseils que ma bouche inconnue
A prodigués à votre jeune foi
N'ont point glissé sur votre âme ingénue,
Ma chère enfant, souvenez-vous de moi.
J'ai vingt-cinq ans, et beaucoup sont fanées
Parmi les fleurs de mon heureux printemps.
Vous, sur vos doigts vous comptez vos années
Et d'avenir vos jours sont éclatants.
Pourquoi vit-on ? Vous l'ignorez encore...
Longtemps déjà j'ai creusé ce pourquoi.
Que mon matin vaille au moins votre aurore !
Ma chère enfant, souvenez-vous de moi.
Tout est plaisir pour votre belle enfance,
Tout, excepté l'ennui d'une leçon.
Mais à grands pas la jeunesse s'avance ;
A ce forban il faut payer rançon.
Bien des soucis vous viendront avec elle !
Des passions vous subirez la loi.
Sous le fardeau si votre cœur chancelé,
Ma chère enfant, sou venez-vous de moi.
De votre vie, heureuse et pacifique,
Rien ne pourra jamais troubler le cours.
Trop loin de vous souffle la politique
Noir ouragan qui bat nos plus beaux jours.
D'un père allez retrouver la tendresse ;
Moi, je retourne au procureur du roi :
Ce tendre père a des fers pour caresse...
Ma chère enfant, souvenez-vous de moi.
Heureux l'ami dont le nom se conserve
Au cœur de ceux dont il pressa la main !
Qui sait le sort que le temps nous réserve,
Et les écueils mis sur notre chemin ?
Il se peut bien que plus tard je regrette
Les calmes jours écoulés près de toi ;
En quelque lieu que le destin te jette,
Ma chère enfant, souviens-toi bien de moi.
Souvenez-vous de moi
Poèmes de Agénor Altaroche
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeUne lice étant sur son terme,
Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu'à la fin sa compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la lice s'enferme.
Au bout de quelque temps sa compagne revient.
La lice lui demande encore une quinzaine ;
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.
Pour faire court, elle l'obtient.
Ce second terme échu, l'autre lui redemande
Sa maison, sa chambre son lit.
La lice cette fois montre les dents, et dit :
" Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Si vous pouvez nous mettre hors. "
Ses enfants étaient déjà forts.
Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette
Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
Il faut que l'on en vienne aux coups ;
Il faut plaider, il faut combattre.
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre.
La Lice et sa Compagne
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