Poème vierges+qui - 4 Poèmes sur vierges+qui
4 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : verge vergé vergée vergées verges vergés vergeté vierge vierges virage virages caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake cakes caoua caouas caqua caquai ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDans l’avenir gris comme une aube incertaine,
Quelqu’un, je le crois, se souviendra de nous,
En voyant brûler sur l’ambre de la plaine
L’automne aux yeux roux.
Un être parmi les êtres de la terre,
O ma Volupté ! se souvenir de nous,
Une femme, ayant à son front le mystère
Violent et doux.
Elle chérira l’embrun léger qui fume
Et les oliviers aussi beaux que la mer,
La fleur de la neige et la fleur de l’écume,
Le soir et l’hiver.
Attristant d’adieux les rives et les bergers,
Sous les gravités d’un œil obscurci,
Elle connaîtra l’amour sacré des vierges
Atthis, mon Souci.
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeVous n’avez point voulu m’écouter mais qu’importe ?
O vous dont le courroux vertueux s’échauffa
Lorsque j’osai venir frapper à votre porte,
Vous ne cueillerez point les roses de Psappha.
Vous ne verrez jamais les jardins et les berges
Où résonna l’accord puissant de son paktis,
Et vous n’entendrez point le chœur sacré des vierges,
Ni l’hymne d’Eranna ni le sanglot d’Atthis.
Quant à moi, j’ai chanté Nul écho ne s’éveille
Dans vos maisons aux murs chaudement endormis.
Je m’en vais sans colère et sans haine, pareille
À ceux-là qui n’ont point de parents ni d’amis,
Je ne suis point de ceux que la foule renomme,
Mais de ceux qu’elle hait Car j’osai concevoir
Qu’une vierge amoureuse est plus belle qu’un homme,
Et j’ai cherché des yeux de femme au fond du soir.
O mes chants ! nous n’aurons ni honte ni tristesse
De voir nous mépriser ceux que nous méprisons
Et ce n’est plus à la foule que je m’adresse
Je n’ai jamais compris les lois ni les raisons
Allons-nous-en, mes chants dédaignés et moi-même
Que nous importent ceux qui n’ont point écouté ?
Allons vers le silence et vers l’ombre que j’aime,
Et que l’oubli nous garde en son éternité
Sans fleurs à votre front
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