Poème peut+connaitre - 6 Poèmes sur peut+connaitre


6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épais épaté épée épées épi épia épiai épiais épiait épias épiât épiça épiçai épiçais épiçait épiças épiçât épie épié épiée épiées épies épiés épieu épis épopée épopées épousé épuça ...


Pour faire une chanson nouvelle,
On
peut demander à l’oiseau
Le
secret d’une ritournelle
Et
le mystère d’un scherzo ;
On
peut aussi prendre une lyre,
Ajouter
quelques fleurs autour,
Un
clair de lune et des sourires…
Mais
tout ça ne peut pas suffire
Pour
faire une chanson d’amour.

Pour
faire une chanson qui naisse,
Et
survivre à tous les étés,
Il
faut connaître la caresse
Dont
le cœur semble s’arrêter ;
Il
faut connaître la torture
D’attendre
, jusqu’au bout du jour,
Une
trop chère créature…
C’est
le cœur qui bat la mesure
Pour
faire une chanson d’amour.

Pour
faire une chanson qui tremble,
Et
chante avec des vrais soupirs,
Il
faut avoir cru, tout ensemble,
Cent
fois vivre et cent fois mourir;
Souvenirs
aux fleurs défleuries,
Frissons
d’un soir, baisers d’un jour…
Valse
de flamme et de folie…
Il
faut avoir donné sa vie
Pour
faire une chanson d’amour !


Rien que des chansons
Poèmes de Louise Rose Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard

Citations de Louise Rose Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard
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Dans ce récit je prétends faire voir
D'un certain sot la remontrance vaine.
Un jeune enfant dans l'eau se laissa choir,
En badinant sur les bords de la Seine.
Le ciel permit qu'un saule se trouva,
Dont le branchage, après Dieu, le sauva.
S'étant pris, dis-je, aux branches de ce saule,
Par cet endroit passe un maître d'école ;
L'enfant lui crie : " Au secours ! je péris. "
Le magister, se tournant à ses cris,
D'un ton fort grave à contretemps s'avise
De le tancer : " Ah ! le petit babouin !
Voyez, dit-il, où l'a mis sa sottise !
Et puis, prenez de tels fripons le soin.
Que les parents sont malheureux qu'il faille
Toujours veiller à semblable canaille !
Qu'ils ont de maux ! et que je plains leur sort ! "
Ayant tout dit, il mit l'enfant à bord.

Je
blâme ici plus de gens qu'on ne pense.
Tout babillard, tout censeur, tout pédant
Se peut connaître au discours que j'avance.
Chacun des trois fait un peuple fort grand :
Le Créateur en a béni l'engeance.

En
toute affaire ils ne font que songer
Aux moyens d'exercer leur langue.
Eh ! mon ami, tire-moi de danger,
Tu feras après ta harangue.
L' Enfant et le maître d'école.
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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