Poème - Aucun jour je ne me suis dit Que tu pouvais être mortel. Tu ressembles au paradis,...


poème 1



Aucun jour je ne me suis dit
Que
tu pouvais être mortel.
Tu
ressembles au paradis,
À
tout ce qu'on croit éternel !
-
Mais, ce soir, j'ai senti, dans l'air
Humide
d'un parc triste et blême,
La
terreuse odeur des asters
Et
du languissant chrysanthème...
Quoi
! tu peux mourir ! - et je t'aime !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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