Poème diva - 4 Poèmes sur diva


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : David déçoive déçoives devais devait dévasé dévêt dévia déviai déviais déviait dévias déviât dévidé dévie dévié déviée déviées dévies déviés devis devisé dévoie dévoies dévot dévoua dévouai dévouais dévouait ...


La très chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle
n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont
le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu
'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.


Quand
il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce
monde rayonnant de métal et de pierre
Me
ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les
choses où le son se mêle à la lumière.


Elle
était donc couchée et se laissait aimer,
Et
du haut du divan elle souriait d'aise
A
mon amour profond et doux comme la mer,
Qui
vers elle montait comme vers sa falaise.


Les
yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D
'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et
la candeur unie à la lubricité
Donnait
un charme neuf à ses métamorphoses ;


Et
son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis
comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient
devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et
son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,


S
'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour
troubler le repos où mon âme était mise,
Et
pour la déranger du rocher de cristal
, calme et solitaire, elle s'était assise.


Je
croyais voir unis par un nouveau dessin
Les
hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant
sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur
ce teint fauve et brun, le fard était superbe !


Et
la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme
le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque
fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il
inondait de sang cette peau couleur d'ambre !

Les Bijoux
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Janvier nous prive de feuillage ;
Février
fait glisser nos pas ;
Mars
a des cheveux de nuage,
Avril
, des cheveux de lilas ;

Mai
permet les robes champêtres ;
Juin
ressuscite les rosiers ;
Juillet
met l’échelle aux fenêtres,
Août
, l’échelle aux cerisiers.

Septembre
, qui divague un peu,
Pour
danser sur du raisin bleu
S’amuse
à retarder l’aurore ;

Octobre
a peur ; Novembre a froid ;
Décembre
éteint les fleurs ; et, moi,
L’année
entière je t’adore !


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Poèmes de Louise Rose Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard

Citations de Louise Rose Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard
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