Poème Crist - 7 Poèmes sur Crist


7 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cirasse cirasses crassa crassai crassais crassait crassas crassât crasse crassé crassée crassées crasses crassés créasse créasses creusât creusés criasse criasses crissa crissai crissais crissait crissas crissât crisse crissé crisses ...


La très chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle
n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont
le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu
'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.


Quand
il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce
monde rayonnant de métal et de pierre
Me
ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les
choses où le son se mêle à la lumière.


Elle
était donc couchée et se laissait aimer,
Et
du haut du divan elle souriait d'aise
A
mon amour profond et doux comme la mer,
Qui
vers elle montait comme vers sa falaise.


Les
yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D
'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et
la candeur unie à la lubricité
Donnait
un charme neuf à ses métamorphoses ;


Et
son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis
comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient
devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et
son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,


S
'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour
troubler le repos où mon âme était mise,
Et
pour la déranger du rocher de cristal
, calme et solitaire, elle s'était assise.


Je
croyais voir unis par un nouveau dessin
Les
hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant
sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur
ce teint fauve et brun, le fard était superbe !


Et
la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme
le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque
fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il
inondait de sang cette peau couleur d'ambre !

Les Bijoux
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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La pluie est cette nuit d'été
En
marche à travers le feuillage;
On
perçoit son léger tapage
Pointu
, dansant et velouté.

-
Mon coeur rêve avec fixité,
Et
déborde de ton image!

J
'entends, sur mon balcon étroit,
Tomber
par groupe deux et trois
De
ces belles larmes timides.
-
Ainsi rouleraient de mes yeux
Des
perles de cristal humide,
Si
soudain bon, silencieux,
Dissipant
la vive tristesse
Que
me causent l'âme et le corps,
Tu
me livrais avec paresse
(Car
j'accepte tes maladresses,
Ô
toi pour qui tout est effort !)
Ce
baiser par quoi je m'endors...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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