Poème a+chercher - 11 Poèmes sur a+chercher


11 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : a A.T ai aidé aie aies ais aïs aisé aisy ait août aoûté as au ça haie haïe haies haïes hais haïs hait haït haut heu hie hies ...


Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ;
Verse
ailleurs ce trésor que j'avais pour tout bien.
Va
chercher d'autres lieux, toi qui fus ma patrie,
Va
fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie,
Fais
riche un autre amour et souviens-toi du mien.

Laisse
mon souvenir te suivre loin de France ;
Qu
'il parte sur ton cœur, pauvre bouquet fané,
Lorsque
tu l'as cueilli, j'ai connu l'Espérance,
Je
croyais au bonheur, et toute ma souffrance
Est
de l'avoir perdu sans te l'avoir donné.
A George Sand (VI)
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
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Le hasard et les jours passent d'un pied rapide,
On
ne sait ce qui vient ni ce qui va cesser;
La
place où bat mon coeur peut soudain être aride,
La
chance est brève, hélas! et tu n'es pas pressé !

Et
tu ne te dis pas, sous les cieux monotones
tout est triste, amer, médiocre, décevant :
«
J'irai vers cette femme en ce matin d'automne,
«
J'aborderai ces yeux plus larges que le vent !

«
j'aborderai ce coeur qui n'a pas eu la crainte
«
De confier ses voeux, ses plaintes et ses pleurs.
«
Visage démuni sans réserve et sans feinte,
«
Où le trop vif amour insinuait sa peur !

«
Puisqu'elle m'a tout dit, bien qu'étant grave et fière,
«
Je pourrai demeurer simple et silencieux;
«
Et faire un don naïf, à cette âme plénière,
«
Des secrètes beautés qu'elle voit dans mes yeux;

«
Je la devine bien, et je n'ai pas eu même
«
À chercher quel était son épuisant souci:
«
Sa voix m'a tristement annoncé qu'elle m'aime,
«
Comme on dit que l'on meurt et que c'est bien ainsi !

«
Jamais le coeur puissant qui pâlit son visage
«
N'a tenté de goûter sur le mien son repos;
«
M'aimant, elle s'éloigne, et son front net et sage
«
Renferme le courage isolé des héros !

«
Puissante et délicate, usant de tendre ruse,
«
Elle va sans faiblir vers un but périlleux;
«
Malgré son pas joyeux, jamais rien ne l'amuse
«
Que le tragique espoir que l'on a d'être heureux ! »

-
Non tu ne te dis pas: j'allégerai sa peine,
Je
ne laisserai pas languir ce coeur de feu,
J
'apporterai le lot de ma tendresse humaine
À
ce doux corps surpris de ne pas être deux.

Non
tu ne te dis pas: que puis-je craindre, en somme,
Puisque
rien ne me nuit en son plaintif désir ?
Cette
compagne insigne et songeuse des hommes,
Serai-je
la seule âme à ne pas l'accueillir ?

Sur
le globe sans joie où deux races existent,
Celle
des morts, hélas! et celle des vivants,
As-tu
vraiment voulu rendre toujours plus triste
Le
coeur le plus rêveur et le moins décevant ?

Viens
, parfum! viens, chaleur! azur! air! nourriture !
Amour
, répands sur moi l'unique illusion,
Puisque
l'indifférente et moqueuse Nature
Protège
les humains pendant la passion !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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