Poème alors+fait - 14 Poèmes sur alors+fait


14 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ailier ailiers ailler aillera aillerai aillerais aillerait ailleras ailleurs alaire alaires alerté aller allers Allier allier alliera allierai allierais allierait allieras allouer allouera allouerai allouerais allouerait alloueras allure alluré ...


Alors Almitra parla à nouveau et dit,
Et
qu’en est-il du Mariage, maître ?
Et
il répondit en disant :
Vous
êtes nés ensemble, et ensemble vous serez pour toujours
. Vous serez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours.
Oui
, vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu.
Mais
laissez l’espace entrer au sein de votre union.
Et
que les vents du ciel dansent entre vous.
Aimez-vous
l’un l’autre, mais ne faites pas de l’amour une chaîne.
Laissez-le
plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Emplissez
chacun la coupe de l’autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez
à l’autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.
Chantez
et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De
même que les cordes du luth sont seules pendant qu’elles vibrent de la même harmonie.
Donnez
vos cœurs, mais pas à la garde l’un de l’autre.
Car
seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.
Et
tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
Car
les piliers du temple se tiennent à distance,
Et
le chêne et le cyprès ne croissent pas à l’ombre l’un de l’autre.
Le Prophète : Le mariage
Poèmes de Khalil Gibran

Citations de Khalil Gibran
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Pourquoi les boeufs traînent-ils les vieux chars pesants ?
Cela
fait pitié de voir leur gros front bombé,
leurs
yeux qui ont l'air de souffrance de tomber.
Ils
font gagner le pain aux pauvres paysans.

S
'ils ne peuvent plus marcher, les vétérinaires
les
brûlent avec des drogues et des fers rouges.
Et
puis dans les champs pleins de coquelicots rouges
les
boeufs vont encore herser, racler la terre.

Il
y en a qui se casse un pied quelquefois;
alors
on tue celui-là pour la boucherie,
pauvre
boeuf qui écoutait le grillon qui crie

et
qui était obéissant aux rudes voix
des
paysans qui hersaient sous le soleil fou,
pauvre
boeuf qui allait il ne savait où.
Pourquoi les boeufs
Poèmes de Francis Jammes

Citations de Francis Jammes
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