Poème altere - 5 Poèmes sur altere


5 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : alaterne alaternes aléatoire aléatoirement aléatoires aliter alitera aliterai aliteraient aliterais aliterait aliteras alitèrent aliterez aliteriez aliterions aliterons aliteront allaiter allaitera allaiterai allaiteraient allaiterais allaiterait allaiteras allaitèrent allaiterez allaiteriez allaiterions ...


Capitaine renard allait de compagnie
Avec
son ami bouc des plus haut encornés :
Celui-ci
ne voyait pas plus loin que son nez ;
L
'autre était passé maître en fait de tromperie.
La
soif les obligea de descendre en un puits :
chacun d'eux se désaltère.
Après
qu'abondamment tous deux en eurent pris,
Le
renard dit au bouc : " Que ferons-nous, compère ?
Ce
n'est pas tout de boire, il faut sortir d'ici.
Lève
tes pieds en haut, et tes cornes aussi ;
Mets-les
contre le mur : le long de ton échine
Je
grimperai premièrement ;
Puis
sur tes cornes m'élevant,
A
l'aide de cette machine,
De
ce lieu-ci je sortirai,
Après
quoi je t'en tirerai.
- Par
ma barbe, dit l'autre, il est bon ; et je loue
Les
gens bien sensés comme toi.
Je
n'aurais jamais, quant à moi,
Trouvé
ce secret, je l'avoue. "
Le
renard sort du puits, laisse son compagnon,
Et
vous lui fait un beau sermon
Pour
l'exhorter à patience.
" Si
le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence
Autant
de jugement que de barbe au menton,
Tu
n'aurais pas, à la légère,
Descendu
dans ce puits. Or adieu : j'en suis hors ;
Tâche
de t'en tirer, et fais tous tes efforts ;
Car
pour moi, j'ai certaine affaire
Qui
ne me permet pas d'arrêter en chemin. "
En
toute chose il faut considérer la fin.
Le Renard et le Bouc
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Puisque le coeur même, et le temps,
Et
les chétives circonstances
Peuvent
altérer la constance,
J’ai
bien fait de t'aimer autant !

J’ai
bien fait de graver mon âme
Sur
le joyau de ton regard,
Pour
qu'un jour toi-même réclames
Contre
les assauts du hasard,

Pour
que jamais plus tu n'oublies
Cette
chaîne des yeux mêlés,
Ces
flambeaux perforants qui lient
Deux
corps avides et comblés.

-
L’orgueilleuse et calme décence
Qui
succède à la volupté
Vient
de ce que la conscience
Veut
que ce qui fut ait été...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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