Poème douceur+faut - 4 Poèmes sur douceur+faut

4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : décret décrété décreusé décri décria décriai décriais décriait décrias décriât décrie décrié décriée décriées décrier décriera décrierai décrierais décrierait décrieras décries décriés décrira décrirai décrirais décrirait décriras décrire décris décrit décrois décroisé décroît décroûté décru décrua décruai décruais décruait décruas décruât décrue décrué décruée décruées décruer décruera décruerai décruerais décruerait décrueras décrues décrués décrus décrusé décrut décrût diacre diacres douceur douceurs doucir doucira doucirai doucirais doucirait douciras ducroire ducroires éphod fa fadé fafiot fais fait fat faut fauté fée fées fêté feu feue feues feus fi fia fiai fiais fiait fias fiat fiât fie fié fiée fiées fief fiefs fies fiés fieu fis fit fît foi foie foies fois foot fou fouée fouées fouet foufou foufous foui fouie fouies fouis fouit fouît fous fout ft fui fuie fuies fuis fuit fuît fus fusé fut fût futé ph phi ...

Je bénis le sommeil, lui seul peut déformer
Par sa ténèbre étroite, habile et travailleuse,
Les traits de ton image où mon âme amoureuse,
Sachant tous tes défauts, ne voit rien à blâmer !

Je m'endors agitée, et, pareille aux voyages,
Débordante d'espoirs, d'attente, de projets;
Et puis, à mon réveil, engourdie encor, j'ai
La douceur de trouver ma raison lasse et sage.

Je ne souhaite rien; fidèle à mes soucis
Je songe tendrement à la tombe loyale
Où, descendue enfin dans la paix sans rivale,
J'oublierai les désirs dont j'ai souffert ici;

Et je ne cherche pas à me tromper moi-même
Sur le dur sentiment que tu m'as inspiré;
Non, je ne t'aime pas avec l'honneur sacré,
Avec l'esprit ravi! Non, pauvre homme, je t'aime...

Et si ton hésitant, faible et modique orgueil
Ne peut s'accommoder de l'animale flamme,
Moi, du moins, j'eus le droit de voir périr des âmes
Pour les lèvres, les bras, les noirs cheveux et l'oeil !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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Oui, la douceur est toujours feinte
En amour. - Croirais-tu vraiment
Que ce brillant contentement
Ne masquât pas d'amères plaintes ?

Certes tout mon être bénit
Ta vie où j'ai mis l'infini,
Mais, corps charmant, ô coeur de roche,
Toi que j'aime! un constant reproche
Émane de mes yeux séduits.
Quoi! toujours t'admirer, et puis
Toujours, en silence, surprendre
Tes défauts, - et, d'un coeur plus tendre,
Mêlé de louanges, de pleurs,
Te voiler mon humble colère
Ah! réclamais-je ces douleurs ?
- Et de quel droit viens-tu me plaire ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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