Poème est+herbe - 16 Poèmes sur est+herbe


16 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : esché essai essaie essaies essais esse esses essieu essuie essuies est eusse eusses aérobie aérobies airbus arabe arabes Arabie arabisé arobe arobes arrobas arrobe arrobes herba herbai herbais herbait ...


Un loup, qui commençait d'avoir petite part
Aux
brebis de son voisinage,
Crut
qu'il fallait s'aider de la peau du renard,
Et
faire un nouveau personnage.
Il
s'habille en berger, endosse un hoqueton,
Fait
sa houlette d'un bâton,
Sans
oublier la cornemuse.
Pour
pousser jusqu'au bout la ruse,
Il
aurait volontiers écrit sur son chapeau :
" C
'est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau. "
Sa
personne étant ainsi faite,
Et
ses pieds de devant posés sur sa houlette,
Guillot
le sycophante approche doucement.
Guillot
, le vrai Guillot, étendu sur l'herbette,
Dormait
alors profondément ;
Son
chien dormait aussi, comme aussi sa musette :
La
plupart des brebis dormaient pareillement.
L
'hypocrite les laissa faire ;
Et
pour pouvoir mener vers son fort les brebis,
Il
voulut ajouter la parole aux habits,
Chose
qu'il croyait nécessaire.
Mais
cela gâta son affaire :
Il
ne put du pasteur contrefaire la voix.
Le
ton dont il parla fit retentir les bois,
Et
découvrit tout le mystère.
Chacun
se réveille à ce son,
Les
brebis, le chien, le garçon.
Le
pauvre loup, dans cet esclandre,
Empêché
par son hoqueton,
Ne
put ni fuir ni se défendre.
Toujours
par quelque endroit fourbes se laissent prendre
Quiconque
est loup agisse en loup :
C
'est le plus certain de beaucoup.
Le Loup devenu Berger
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 888 votes


Sur la luzerne en fleur assise,
Qui
chante dès le frais matin ?
C'est
la fille aux cheveux de lin,
La
belle aux lèvres de cerise.

L'amour
, au clair soleil d'été,
Avec
l'alouette a chanté.

Ta
bouche a des couleurs divines,
Ma
chère, et tente le baiser !
Sur
l'herbe en fleur veux-tu causer,
Fille
aux cils longs, aux boucles fines ?

L'amour
, au clair soleil d'été,
Avec
l'alouette a chanté.

Ne
dis pas non, fille cruelle !
Ne
dis pas oui ! J'entendrai mieux
Le
long regard de tes grands yeux
Et
ta lèvre rose, ô ma belle !

L'amour
, au clair soleil d'été,
Avec
l'alouette a chanté.

Adieu
les daims, adieu les lièvres
Et
les rouges perdrix ! Je veux
Baiser
le lin de tes cheveux,
Presser
la pourpre de tes lèvres !

L'amour
, au clair soleil d'été,
Avec
l'alouette a chanté.


La fille aux cheveux de lin
Poèmes de Charles Marie René Leconte de Lisle

Citations de Charles Marie René Leconte de Lisle
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1022 votes