Poème etais+pour - 13 Poèmes sur etais+pour


13 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : eûtes âpre âpres âpreté épair épairs épar épars épart épeire épeires épeura épeurai épeurais épeurait épeuras épeurât épeure épeuré épeurée épeurées épeurer épeurera épeurerai épeurerais épeurerait épeureras épeures épeurés ...


Un envoyé du Grand Seigneur
Préférait, dit l'histoire, un jour chez l'Empereur,
Les forces de son maître à celles de l'Empire.
Un Allemand se mit à dire :
" Notre prince a des dépendants
Qui, de leur chef, sont si puissants
Que chacun d'eux pourrait soudoyer une armée. "
Le chiaoux, homme de sens,
Lui dit : " Je sais par renommée
Ce que chaque Électeur peut de monde fournir ;
Et cela me fait souvenir
D'une aventure étrange, et qui pourtant est vraie.
J'étais en un lieu sûr, lorsque je vis passer
Les cent têtes d'une Hydre au travers d'une haie.
Mon sang commence à se glacer ;
Et je crois qu'à moins on s'effraie.
Je n'en eus toutefois que la peur sans le mal :
Jamais le corps de l'animal
Ne put venir vers moi, ni trouver d'ouverture.
Je rêvais à cette aventure,
Quand un autre dragon, qui n'avait qu'un seul chef,
Et bien plus d'une queue, à passer se présente.
Me voilà saisi derechef
D'étonnement et d'épouvante.

Ce
chef passe, et le corps, et chaque queue aussi :
Rien ne les empêcha ; l'un fit chemin à l'autre. Je soutiens qu'il en est ainsi
De votre empereur et du nôtre. "
Le Dragon à plusieurs têtes et le dragon à plusieurs queues
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 820 votes


Oh ! si j'étais en ce beau sein ravie
De
celui-là pour lequel vais mourant ;
Si
avec lui vive le demeurant
De
mes courts jours ne m'empêchait envie ;


Si
m'accolant, me disait : Chère Amie,
Contentons-nous
l'un l'autre, s'assurant
Que
tempête, Euripe, ni courant
Ne
nous pourra déjoindre en notre vie ;


Si
, de mes bras le tenant accolé,
Comme
du lierre est l'arbre encercelé,
La
mort venait, de mon aise envieuse,


Lors
que souef plus il me baiserait,
Et
mon esprit sur ses lèvres fuirait,
Bien
je mourrais, plus que vivante, heureuse.

Oh ! si j'étais en ce beau sein ravie
Poèmes de Louise Labé

Citations de Louise Labé
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1204 votes