Poème etre+present - 11 Poèmes sur etre+present
11 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : paraisonna paraisonnai paraisonnaient paraisonnais paraisonnait paraisonnâmes paraisonnant paraisonnas paraisonnasse paraisonnassent paraisonnasses paraisonnassiez paraisonnassions paraisonnât paraisonnâtes paraisonne paraisonné paraisonnée paraisonnées paraisonnent paraisonner paraisonnera paraisonnerai paraisonneraient paraisonnerais paraisonnerait paraisonneras paraisonnèrent paraisonnerez ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe ne reconnais pas ta personne présente
Tant mon rêve dut en souffrir;
Ton visage est soudain, sous mes yeux qu'il enchante,
Étrange et long à parcourir;
L'être que l'on contemple et celui qu'on médite
N'ont pas de semblables pouvoirs;
L'éloignement restreint, estompe, efface, hésite.
- Il est douloureux de te voir !
Je ne puis ignorer, naïf porteur de grâces,
Les fines flèches sans détour
Qui, d'un trajet brillant, viennent frapper toujours
Mon esprit à la même place !
Je te regarde, et c'est par ton précis éclat
Que je sens la faible puissance
De ne te résumer que quand tu n'es plus là,
Et de ne posséder vraiment que ton absence !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmePareils à l'Océan qui dans sa force trouble
Contient un orage inconnu,
Tes yeux de sombre azur sont pleins de lueurs doubles,
Jamais ils ne me semblent nus.
Je ne connais pas bien ces lieux de ma misère
Et de ma longue attention;
Ainsi que sur la lande aux chardons aigus, j'erre,
Me blessant aux déceptions.
- Hélas ! J'étais puissante, attentive, précise,
Mais où toucher ton coeur amer ?
À présent je ressemble à ces femmes assises
Guettant les barques sur la mer.
J'attends qu'une heure sonne à quelque vague horloge,
Que je ne sais où situer;
Je souffre dans mon coeur indomptable où se loge
L'espoir, que tu ne peux tuer !
- Et pourtant, cher esprit où s'ébattent des ailes,
J'aime mieux ne jamais connaître les nouvelles
Que renferme ton front têtu,
J'appréhende le mot par qui le coeur chancelle...
Merci de t'être toujours tu !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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