Poème lasse+vie - 7 Poèmes sur lasse+vie
7 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : élusse élusses hâlasse hâlasses hélasse hélasses laçasse laçasses laissa laissai laissais laissait laissas laissât laisse laissé laissée laissées laisses laissés laïussa laïussai laïussais laïussait laïussas laïussât laïusse laïussé laïusses ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQuand mon esprit fringant, et pourtant aux abois,
A tout le jour souffert de sa force prodigue,
L'heure lasse du soir vient m'imposer son poids;
Merci pour la fatigue!
Peut-être que la peur, l'orgueil, l'ambition
Peuvent, par leur angoisse aride et hors d'haleine,
Recouvrir un instant ma triste passion;
Merci pour l'autre peine!
Rétrécissant sur toi le confus infini,
Je ne situais plus que ton coeur dans l'espace;
Le sombre oubli des nuits te rend ta juste place;
Le sommeil soit béni!
Parfois, abandonnée à ma hantise unique,
J'ignore que le corps a ses humbles malheurs,
Mais la souffrance alors m'aborde, ample et tragique;
Merci pour la douleur!
N'octroyant plus au temps ses bornes reposantes,
Tant le désir rêveur m'offre ses océans,
Tu me désapprenais la mort; elle est présente;
Merci pour le néant...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe reviens chercher l’illusion des choses
D’autrefois, afin de gémir en secret
Et d’ensevelir notre amour sous les roses
Blanches du regret.
Car je me souviens des divines attentes,
De l’ombre et des soirs fébriles de jadis…
Parmi les soupirs et les larmes ardentes,
Je t’aimais, Atthis !
J’aimais tes cheveux tramés de clairs de lune,
Ton corps ondoyant qui se dérobe et fuit,
Tes yeux que l’éclat de l’aurore, importune,
Bleus comme la nuit.
J’aimais le baiser de tes lèvres amères,
J’aimais ton baiser aux merveilleux poisons,
Jadis ! Et j’aimais tes injustes colères
Et tes trahisons…
Atthis, aujourd’hui tu pâlis, et je passe
Tel un exilé sans désir de retour,
Toi, moins souriante, et moi, l’âme plus lasse,
Plus loin de l’amour.
Voici que s’exhale monte, avec la flamme
Et l’essor des chants et l’haleine des lys,
L’intime sanglot de l’âme de mon âme :
Je t’aimais, Atthis.
Atthis
Poèmes de Renée Vivien
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