Poème libre - 13 Poèmes sur libre

13 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : élabora élaborai élaborais élaborait élaboras élaborât élabore élaboré élaborée élaborées élaborer élaborera élaborerai élaborerais élaborerait élaboreras élabores élaborés labeur labeurs labour laboura labourai labourais labourait labouras labourât laboure labouré labourée labourées labourer labourera labourerai labourerais labourerait laboureras laboures labourés laboureur laboureurs labours labre labres labri labris labrit liber libéra libérai libérais libérait libéras libérât libère libéré libérée libérées libérer libérera libérerai libérerais libérerait libéreras libères libérés Liberia libers liberté liberty libraire libraires librairie librairies libre libres lobaire lobaires lober lobera loberai loberais loberait loberas loubar loubard loubars ...

Du temps que la nature en sa verve puissante
Concevait chaque jour des enfants monstrueux,
J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante,
Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux.

J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme
Et grandir librement dans ses terribles jeux ;
Deviner si son cœur couve une sombre flamme
Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ;

Parcourir à loisir ses magnifiques formes ;
Ramper sur le versant de ses genoux énormes,
Et parfois en été, quand les soleils malsains,

Lasse, la font s'étendre à travers la campagne,
Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins,
Comme un hameau paisible au pied d'une montagne.
La Géante
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire

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Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
L'Homme et la mer
Poèmes de Charles Baudelaire

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