Poème odeurs+que - 5 Poèmes sur odeurs+que


5 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : odeur odeurs odorat caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake cakes caoua caouas caqua caquai caquais caquait caquas caquât caque caqué caquée caquées ...


J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que
les soleils marins teignaient de mille feux,
Et
que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient
pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

Les
houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient
d'une façon solennelle et mystique
Les
tout-puissants accords de leur riche musique
Aux
couleurs du couchant reflété par mes yeux.

C
'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au
milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et
des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

Qui
me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et
dont l'unique soin était d'approfondir
Le
secret douloureux qui me faisait languir.
La vie antérieure
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Du zéphyr l'amoureuse haleine
Soulève
encor tes longs cheveux ;
Sur
ton sein leurs flots onduleux
Retombent
en tresses d'ébène,

L
'ombre de ce voile incertain
Adoucit
encor ton image,
Comme
l'aube qui se dégage
Des
derniers voiles du matin.

Du
soleil la céleste flamme
Avec
les jours revient et fuit ;
Mais
mon amour n'a pas de nuit,
Et
tu luis toujours sur mon âme.

C
'est toi que j'entends, que je vois,
Dans
le désert, dans le nuage;
L
'onde réfléchit ton image;
Le
zéphyr m'apporte ta voix.

Tandis
que la terre sommeille,
Si
j'entends le vent soupirer,
Je
crois t'entendre murmurer
Des
mots sacrés à mon oreille.

Si
j'admire ces feux épars
Qui
des nuits parsèment le voile,
Je
crois te voir dans chaque étoile
Qui
plaît le plus à mes regards.

Et
si le souffle du zéphyr
M
'enivre du parfum des fleurs.
Dans
ses plus suaves odeurs
C
'est ton souffle que je respire.

C
'est ta main qui sèche mes pleurs,
Quand
je vais, triste et solitaire,
Répandre
en secret ma prière
Près
des autels consolateurs.

Quand
je dors, tu veilles dans l'ombre ;
Tes
ailes reposent sur moi ;
Tous
mes songes viennent de toi,
Doux
comme le regard d'une ombre.

Pendant
mon sommeil, si ta main
De
mes jours déliait la trame,
Céleste
moitié de mon âme,
J
'irais m'éveiller dans ton sein !

Comme
deux rayons de l'aurore,
Comme
deux soupirs confondus,
Nos
deux âmes ne forment plus
Qu
'une âme, et je soupire encore !
Souvenir
Poèmes de Alphonse de Lamartine

Citations de Alphonse de Lamartine
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