Poème par+couleur - 16 Poèmes sur par+couleur
16 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âpre âpres âpreté épair épairs épar épars épart épeire épeires épeura épeurai épeurais épeurait épeuras épeurât épeure épeuré épeurée épeurées épeurer épeurera épeurerai épeurerais épeurerait épeureras épeures épeurés épiaire ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeA l'œuvre on connaît l'artisan.
Quelques rayons de miel sans maître se trouvèrent :
Des frelons les réclamèrent ;
Des abeilles s'opposant,
Devant certaine guêpe on traduisit la cause.
Il était malaisé de décider la chose :
Les témoins déposaient qu'autour de ces rayons
Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,
De couleur fort tannée, et tels que les abeilles,
Avaient longtemps paru. Mais quoi ? dans les frelons
Ces enseignes étaient pareilles.
La guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,
Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière,
Entendit une fourmilière
Le point n'en put être éclairci.
" De grâce, à quoi bon tout ceci ?
Dit une abeille fort prudente.
Depuis tantôt six mois que la cause est pendante,
Nous voici comme aux premiers jours.
Pendant cela le miel se gâte.
Il est temps désormais que le juge se hâte :
N'a-t-il point assez léché l'ours ?
Sans tant de contredits, et d'interlocutoires,
Et de fatras, et de grimoires,
Travaillons, les frelons et nous :
On verra qui sait faire, avec un suc si doux,
Des cellules si bien bâties. "
Le refus des frelons fit voir
Que cet art passait leur savoir ;
Et la guêpe adjugea le miel à leurs parties.
Plût à Dieu qu'on réglât ainsi tous les procès :
Que de Turcs en cela l'on suivît la méthode !
Le simple sens commun nous tiendrait lieu de code :
Il ne faudrait point tant de frais ;
Au lieu qu'on nous mange, on nous gruge,
On nous mine par des longueurs ;
On fait tant, à la fin, que l'huître est pour le juge,
Les écailles pour les plaideurs
Les Frelons et les Mouches à miel
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAzuré, faible, blessé
Par le couteau de l'automne,
L’été se meurt, affaissé
Dans l’éther qui l'abandonne.
C'est un jour étroit. - Refus
D’opulence et de bien-être !
- Mon amour, toi qui ne fus
Que tel que tu pouvais être,
Sans rien au delà de toi,
Sans effort contre toi-même,
Sans ce frémissant émoi
Dont s’accroît celui qui aime,
Ce beau soir intelligent,
Aux couleurs nettes et ternes,
Ressemble à ton coeur d’argent !
Qui n'a ni chaleur ni cerne.
- C'est un beau morceau pensant
D’azur glacial et juste;
Mais pour ce sang bondissant,
Pour ce coeur vraiment auguste,
Mais pour cet esprit royal
Qui, disposant du mystère,
Avait dans ton poing frugal
le sceptre de la terre,
Était-ce vraiment assez,
Vraiment la comble mesure
De ma bachique blessure,
Ce pauvre amour que tu sais ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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