Poème pas+de+courage - 13 Poèmes sur pas+de+courage


13 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épais épaté épée épées épi épia épiai épiais épiait épias épiât épiça épiçai épiçais épiçait épiças épiçât épie épié épiée épiées épies épiés épieu épis épopée épopées épousé épuça ...


Les vers que je t'écris ne sont pas d'Orient,
Je
ne t'ai pas connu dans de beaux paysages,
Je
ne t'ai vu mobile, anxieux ou riant,
Qu
'en des lieux sans beauté qu'animait ton visage.

Tout
le tragique humain je l'ai dit simplement,
Comme
est simple ta voix, comme est simple ton geste,
Comme
est simple, malgré son fastueux tourment,
Mon
invincible esprit que ton oeil rend modeste.

Mon
front méditatif, et qui porte le poids
De
sentir s'emmêler à mes pensers les astres,
Te
bénit pour avoir appris auprès de toi
Le
rêve resserré et les humbles désastres.

Et
si ton innocent et rayonnant aspect
Ne
m'avait longuement imposé son mirage,
Je
n'aurais pas la vive et misérable paix
Qui
préserve mes jours des douleurs sans courage...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Quand je suis ivre de tourment,
Gisant
malade au fond du gouffre,
Je
ne me meurs pas faiblement,
C’est
par ma force que je souffre.

Par
tant de force, et par l’essai
De
calmer l’âme belliqueuse !
Qui
peut comprendre cet excès ?
La
douleur, c'est ce que l’on sait,
La
douleur n'est pas partageuse.

Elle
est notre savoir secret,
Notre
silence, quoi qu'on fasse;
Si
nos cris remplissaient l’espace,
Personne
encore ne saurait;

La
douleur, c'est le point de rage
le sort le plus redouté
Vient
défier notre courage
La
douleur, c'est la volonté,

La
volonté des coeurs sans bornes,
Bondissants
comme des taureaux,
Qui
, le front dur, le regard morne,
L
'épée ancrée entre les cornes,
Sont
étonnés de souffrir trop !

-
Ô volonté simple et féroce,
Que
tout méprise et veut dompter,
Toi
qui connais la gloire atroce
De
ne pouvoir pas accepter,

C
'est toi l'horreur et la noblesse
Du
désir qui, triste, assagi,
Ne
saigne plus quand tout le blesse,
Et
qui se tait quand il rugit !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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