Poème pas+de+courage - 13 Poèmes sur pas+de+courage


13 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épais épaté épée épées épi épia épiai épiais épiait épias épiât épiça épiçai épiçais épiçait épiças épiçât épie épié épiée épiées épies épiés épieu épis épopée épopées épousé épuça ...


Le paon se plaignait à Junon.
" Déesse, disait-il, ce n'est pas sans raison
Que je me plains, que je murmure :
Le chant dont vous m'avez fait don
Déplaît à toute la nature ;
Au lieu qu'un rossignol, chétive créature,
Forme des sons aussi doux qu'éclatants,
Est lui seul l'honneur du printemps.
Junon répondit en colère :
" Oiseau jaloux, et qui devrais te taire,
Est-ce à toi d'envier la voix du rossignol,
Toi que l'on voit porter à l'entour de ton col
Un arc-en-ciel nué de cent sortes de soies ;
Qui te panades, qui déploies
Une si riche queue, et qui semble à nos yeux
La boutique d'un lapidaire ?
Est-il quelque oiseau sous les cieux
Plus que toi capable de plaire ?
Tout animal n'a pas toutes propriétés.
Nous vous avons donné diverses qualités :
Les uns ont la grandeur et la force en partage ;
Le faucon est léger, l'aigle plein de courage ;
Le corbeau sert pour le présage ;
La corneille avertit des malheurs à venir ;

Tous
sont contents de leur ramage.
Cesse donc de te plaindre ; ou bien, pour te punir,
Je t'ôterai ton plumage. "
Le Paon se plaignant à Junon
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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C'est l'hiver, le ciel semble un toit
D
'ardoise froide et nébuleuse,
Je
suis moins triste et moins heureuse.
Je
ne suis plus ivre de toi !

Je
me sens restreinte et savante,
Sans
rêve, mais comprenant tout.
Ta
gentillesse décevante
Me
frappe, mais à faibles coups.

Je
sais ma force et je raisonne,
Il
me semble que mon amour
Apporte
un radieux secours
À
ta belle et triste personne.

-
Mais lorsque renaîtra l'été
Avec
ses souffles bleus et lisses,
Quand
la nature agitatrice
Exigera
la volupté,

Ou
le bonheur plus grand encore
De
dépasser ce brusque émoi,
-
Quand les jours chauds, brillants, sonores
Prendront
ton parti contre moi,

Que
ferai-je de mon courage
À
goûter cette heureuse mort
Qu
'au chaud velours de ton visage
J
'aborde, je bois et je mords ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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