Poème peut+dieu - 28 Poèmes sur peut+dieu


28 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épais épaté épée épées épi épia épiai épiais épiait épias épiât épiça épiçai épiçais épiçait épiças épiçât épie épié épiée épiées épies épiés épieu épis épopée épopées épousé épuça ...


Alors Almitra parla à nouveau et dit,
Et
qu’en est-il du Mariage, maître ?
Et
il répondit en disant :
Vous
êtes nés ensemble, et ensemble vous serez pour toujours
. Vous serez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours.
Oui
, vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu.
Mais
laissez l’espace entrer au sein de votre union.
Et
que les vents du ciel dansent entre vous.
Aimez-vous
l’un l’autre, mais ne faites pas de l’amour une chaîne.
Laissez-le
plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Emplissez
chacun la coupe de l’autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez
à l’autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.
Chantez
et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De
même que les cordes du luth sont seules pendant qu’elles vibrent de la même harmonie.
Donnez
vos cœurs, mais pas à la garde l’un de l’autre.
Car
seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.
Et
tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
Car
les piliers du temple se tiennent à distance,
Et
le chêne et le cyprès ne croissent pas à l’ombre l’un de l’autre.
Le Prophète : Le mariage
Poèmes de Khalil Gibran

Citations de Khalil Gibran
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Autrefois le rat de ville
Invita le rat des champs,
D'une façon fort civile
A des reliefs d'ortolans.

Sur
un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le
régal fut fort honnête :

Rien
ne manquait au festin ;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
A
la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :

Le
rat de ville détale ;
Son camarade le suit.
Le
bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :

" Achevons tout notre rôt.
- C
'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi.
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;

Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc. Fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre !
Le Rat des villes et le Rat des champs
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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