Poème peut+guerir - 5 Poèmes sur peut+guerir

5 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épais épaté épée épées épi épia épiai épiais épiait épias épiât épiça épiçai épiçais épiçait épiças épiçât épie épié épiée épiées épies épiés épieu épis épopée épopées épousé épuça épuçai épuçais épuçait épuças épuçât épuisé P.-S p.o Padé paie paies pais paît PAO papa papas papauté pape papes papi papis papoté papy papys pas pat pâté Pau pausé peau pep pépé pépés pépia pépiai pépiais pépiait pépias pépiât pépie pépié pépies pesé pet pété peu peuh peut pi pie pied pies pietà piété pieu pieuté pioupiou pioupious pipa pipai pipais pipait pipas pipât pipe pipé pipeau pipée pipées pipes pipés pipi pipis pipit pis pisé pois pop pope popes posé pot pou pouah poupe poupée poupées poupes pp pt pu pua puai puais puait puas puât pue pué puée puées pues pués puis puisé pupe pupes pus put pût cacardé cahier cahiers Cahors Caire caquer caquera caquerai caquerais caquerait caqueras car carat cardé cari caria cariai cariais cariait carias cariât carie carié cariée cariées carier cariera carierai carierais carierait carieras caries cariés caris carra carrai carrais carrait carras carrât carre carré carreau carrée carrées carres carrés carroie carroies carry carrys cars cart cauri cauris coacquéreur coacquéreurs côcher côchera côcherai côcherais côcherait côcheras cocker cockers coeur coeurs cohéreur cohéreurs cohérité cokerie cokeries coquard coquart coquer coquera coquerai coquerais coquerait coqueras cor cordé Corée corrodé corroie corroies cors corsé couard cougouar cougouars couguar couguars cour courais courait coure coures coureur coureurs courir courra courrai courrais courrait courras courroie courroies courrouça courrouçai courrouçais courrouçait courrouças courrouçât cours coursé court couru courue courues courus courut courût cuir cuira cuirai cuirais cuirait cuiras cuire cuirs cura curaçao curai curais curait curare curares curas curât cure curé curée curées curer curera curerai curerais curerait cureras cures curés cureté curie curry currys écart écarté écoeura écoeurai écoeurais écoeurait écoeuras écoeurât écoeure écoeuré écoeurée écoeurées écoeurer écoeurera écoeurerai écoeurerais écoeurerait écoeureras écoeures écoeurés écora écorai écorais écorait écoras écorât écorça écorçai écorçais écorçait écorças écorçât écore écoré écorée écorées écorer écorera écorerai écorerais écorerait écoreras écores écorés écourté écura écurai écurais écurait écuras écurât écure écuré écurée écurées écurer écurera écurerai écurerais écurerait écureras écures écurés écurie écuries égaiera égaierai égaierais égaierait égaieras égara égarai égarais égarait égaras égarât égard égare égaré égarée égarées égarer égarera égarerai égarerais égarerait égareras égares égarés équarri équarrie équarries équarris équarrit équarrît équerra équerrai équerrais équerrait équerras équerrât équerre équerré équerrée équerrées équerres équerrés gara garai garais garait garas garât Gard gardé gare garé garée garées garer garera garerai garerais garerait gareras gares garés garou garous garrot gars gaur gaurs gord goret gour goura gourai gourais gourait gouras gourât gourd goure gouré gourée gourées gourer gourera gourerai gourerais gourerait goureras goures gourés gourou gourous guéer guéera guéerai guéerais guéerait guéeras guère guères Guéret guéret guéri guérie guéries guérir guérira guérirai guérirais guérirait guériras guéris guérit guérît guerre guerres guerroie guerroies guru gurus karaté karité kart kir kirs korê korês kouros kyrie kyries quaker quakers quarra quarrai quarrais quarrait quarras quarrât quarre quarré quarrée quarrées quarres quarrés quart quarté querir quérir ...

POUR M. LE DUC DE LA ROCHEFOUCAULD

Un homme qui s'aimait sans avoir de rivaux
Passait dans son esprit pour le plus beau du monde :
Il accusait toujours les miroirs d'être faux,
Vivant plus que content dans une erreur profonde.
Afin de le guérir, le sort officieux
Présentait partout à ses yeux
Les conseillers muets dont se servent nos dames :
Miroirs dans les logis, miroirs chez les marchands,
Miroirs aux poches des galands,
Miroirs aux ceintures des femmes.
Que fait notre Narcisse ? Il se va confiner
Aux lieux les plus cachés qu'il peut s'imaginer,
N'osant plus des miroirs éprouver l'aventure.
Mais un canal, formé par une source pure,
Se trouve en ces lieux écartés :
Il s'y voit, il se fâche ; et ses yeux irrités
Pensent apercevoir une chimère vaine.
Il fait tout ce qu'il peut pour éviter cette eau ;
Mais quoi ? le canal est si beau
Qu'il ne le quitte qu'avec peine.

On voit bien où je veux venir.
Je parle à tous ; et cette erreur extrême
Est un mal que chacun se plaît d'entretenir.
Notre âme, c'est cet homme amoureux de lui-même ;

Tant de miroirs, ce sont les sottises d'autrui,
Miroirs, de nos défauts les peintres légitimes ;
Et quant au canal, c'est celui
Que chacun sait, le livre des Maximes.
L' homme et son image
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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Quand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin d'être un climat constant autour de toi;

Quand ma calme, obstinée et fière déraison
Te confondait avec le puissant univers,
Si bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon les ciels d'azur ou les froides saisons,

Je pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du choix suave et dur de ton être sans feu,
J'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant éblouissant et qui vaut d'expier,
Où, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !

Peut-être ton esprit à mon âme lié
Se plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais moi, je travaillais au désir d'oublier !

- Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,

Je ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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