Poème quant+aux - 12 Poèmes sur quant+aux
12 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : Caen cana canai canaient canais canait canant canas canât cane cané canent canes canin canine canines canins canions canna cannai cannais cannait cannas cannât canne canné cannée cannées cannes ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLes arbres ont gardé du soleil dans leurs branches.
Voilé comme une femme, évoquant l’autrefois,
Le crépuscule passe en pleurant… Et mes doigts
Suivent en frémissant la ligne de tes hanches.
Mes doigts ingénieux s’attardent aux frissons
De ta chair sous la robe aux douceurs de pétale…
L’art du toucher, complexe et curieux, égale
Les rêves des parfums, le miracle des sons.
Je suis avec lenteur le contour de tes hanches,
Tes épaules, ton col, tes seins inapaisés.
Mon désir délicat se refuse aux baisers ;
Il effleure et se pâme en des voluptés blanches.
Le Toucher
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 784 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeVous n’avez point voulu m’écouter mais qu’importe ?
O vous dont le courroux vertueux s’échauffa
Lorsque j’osai venir frapper à votre porte,
Vous ne cueillerez point les roses de Psappha.
Vous ne verrez jamais les jardins et les berges
Où résonna l’accord puissant de son paktis,
Et vous n’entendrez point le chœur sacré des vierges,
Ni l’hymne d’Eranna ni le sanglot d’Atthis.
Quant à moi, j’ai chanté Nul écho ne s’éveille
Dans vos maisons aux murs chaudement endormis.
Je m’en vais sans colère et sans haine, pareille
À ceux-là qui n’ont point de parents ni d’amis,
Je ne suis point de ceux que la foule renomme,
Mais de ceux qu’elle hait Car j’osai concevoir
Qu’une vierge amoureuse est plus belle qu’un homme,
Et j’ai cherché des yeux de femme au fond du soir.
O mes chants ! nous n’aurons ni honte ni tristesse
De voir nous mépriser ceux que nous méprisons
Et ce n’est plus à la foule que je m’adresse
Je n’ai jamais compris les lois ni les raisons
Allons-nous-en, mes chants dédaignés et moi-même
Que nous importent ceux qui n’ont point écouté ?
Allons vers le silence et vers l’ombre que j’aime,
Et que l’oubli nous garde en son éternité
Sans fleurs à votre front
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 764 votes