Poème sais+quel - 40 Poèmes sur sais+quel


40 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ès hésité s S.A sa saï saie saies sais saïs saisît sait sas sassé satî sauça sauçai sauçais sauçait sauças sauçât saut sauté se seau séché ses set si ...


Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que
serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que
cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que
serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai
tout appris de toi sur les choses humaines
Et
j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai
tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme
on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme
au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai
tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.


Que
serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que
serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que
cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que
serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai
tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il
fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que
le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu
m'as pris par la main dans cet enfer moderne
l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu
m'as pris par la main comme un amant heureux.

Que
serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que
serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que
cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que
serais-je sans toi que ce balbutiement.

Qui
parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce
pas un sanglot que la déconvenue
Une
corde brisée aux doigts du guitariste
Et
pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs
que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre
, terre, voici ses rades inconnues.

Que
serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que
serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que
cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que
serais-je sans toi que ce balbutiement.

Je
sais je sais Tout est à faire
Dans
ce siècle où la mort campait
Et
va voir dans la stratosphère

Si
c'est la paix


Éteint
ici là-bas qui couve
Le
feu court on voit bien comment
Quelqu'un
toujours donne à la louve

Un
logement


Quelqu'un
toujours quelque part rêve
Sur
la table d'être le poing
Et
sous le manteau de la trêve

Il
fait le point


[
...]

C'est
la paix qui force le crime
À
s'agenouiller dans l'aveu
Et
qui crie avec les victimes

Cessez
le feu


Que serais-je sans toi
Poèmes de Louis Aragon

Citations de Louis Aragon
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Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou
comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et
puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre
entre ses parents le reste de son âge !

Quand
reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer
la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je
le clos de ma pauvre maison,
Qui
m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus
me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que
des palais Romains le front audacieux,
Plus
que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus
mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus
mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et
plus que l'air marin la doulceur angevine.
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Poèmes de Joachim Du Bellay

Citations de Joachim Du Bellay
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