Poème souvent+par - 21 Poèmes sur souvent+par


21 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sauvaient sauvant sauvent sauvions sauvons savaient savane savanes savant savent savions savon savonna savonnai savonnais savonnait savonnas savonnât savonne savonné savonnée savonnées savonnes savonnés savons souvenaient souvenais souvenait souvenant ...


À quoi veux-tu songer? À toi. Songeons à toi.
Non
, je ne juge pas ton amer caractère;
Rien
de ton coeur serré ne me parait étroit
Si
sur toi j'ai plié mon amour de la terre,

Mon
amour des humains, de l'infini, des cieux,
Ma
facile allégresse à répandre ma vie,
À
rejoindre d'un bond, par les ailes des yeux,
L
'éther qui m'appartient et dont tous ont envie !

Qu
'y a-t-il de plus sûr et de meilleur que toi,
Ou
, du moins, que l'amour brisant que tu m'inspires ?
-
Le souci, les regrets, la mort sous tous les toits,
L
'ambition qui râle et l'ennui qui soupire ! -

Moi
je suis à l'abri ! Je n'ai, pour me tuer,
Pour
me faire languir, pour créer ma détresse,
Que
l'anxieux regard dans tes yeux situé,
Que
l'accablant désertsouvent tu me laisses.

C'est assez ! Ah ! c'est trop ! Ou bien c'est suffisant !
Ces
suprêmes chagrins m'ont d'autres maux guérie;
Et
quelquefois je sens se réjouir mon sang
Quand
tu ris comme l'eau dans la fraîche prairie !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 825 votes


J'ai souffert, lutté; - bien souvent,
Par
un élan fourbe et secret,
Je
faisais un pas en avant,
Croyant
que je t'esquiverais !

J
'ai serré, j'ai broyé mon coeur,
Et
, comme dit François Villon,
«
Sué Dieu sait quelle sueur! »
Mais
au bout de ce temps si long

Je
suis sur le même chemin
Que
j'avais cru fuir bravement,
Et
sournoise, et plus fortement,
Je
cherche tes yeux et ta main;

Je
vois que j'ai tout employé,
La
peur, la réprobation,
Le
courage ferme ou ployé,
À
détruire ma passion;

Et
me voici, l'esprit têtu
Hélas!
et mieux fait pour souffrir!
Le
corps qui s'est trop débattu
N
'a plus la force de mourir...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 757 votes