Poème temps+chaud - 9 Poèmes sur temps+chaud


9 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : étampa étampai étampais étampait étampas étampât étampe étampé étampée étampées étampes étampés tempe tempes tempêté tempo tempos temps ch chah chahs chahut chahuté chai chais chaos chas chat chaud ...


Je t'aime pour toutes les femmes
Que
je n'ai pas connues
Je
t'aime pour tout le temps
je n'ai pas vécu
Pour
l'odeur du grand large
Et
l'odeur du pain chaud
Pour
la neige qui fond
Pour
les premières fleurs
Pour
les animaux purs
Que
l'homme n'effraie pas
Je
t'aime pour aimer
Je
t'aime pour toutes les femmes
Que
je n'aime pas

Qui
me reflète sinon toi-même
Je
me vois si peu
Sans
toi je ne vois rien
Qu
'une étendue déserte
Entre
autrefois et aujourd'hui
Il
y a eu toutes ces morts
Que
j'ai franchies
Sur
de la paille
Je
n'ai pas pu percer
Le
mur de mon miroir
Il
m'a fallu apprendre
Mot
par mot la vie
Comme
on oublie

Je
t'aime pour ta sagesse
Qui
n'est pas la mienne
Pour
la santé je t'aime
Contre
tout ce qui n'est qu'illusion
Pour
ce cœur immortel
Que
je ne détiens pas
Que
tu crois être le doute
Et
tu n'es que raison
Tu
es le grand soleil
Qui
me monte à la tête
Quand
je suis sûr de moi
Quand
je suis sûr de moi

Tu
es le grand soleil
Qui
me monte à la tête
Quand
je suis sûr de moi
Quand
je suis sûr de moi
Je t'aime
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 997 votes


La Cigale, ayant chanté
Tout
l'été,
Se
trouva fort dépourvue
Quand
la bise fut venue :
Pas
un seul petit morceau
De
mouche ou de vermisseau.
Elle
alla crier famine
Chez
la Fourmi sa voisine,
La
priant de lui prêter
Quelque
grain pour subsister
Jusqu
'à la saison nouvelle.
Je
vous paierai, lui dit-elle,
Avant
l'Oût, foi d'animal,
Intérêt
et principal.
La
Fourmi n'est pas prêteuse :
C
'est là son moindre défaut.
Que
faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle
à cette emprunteuse.
-
Nuit et jour à tout venant
Je
chantais, ne vous déplaise.
-
Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh
bien! dansez maintenant.
La Cigale et la Fourmi
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 815 votes