Poème paix+Ils - 11 Poèmes sur paix+Ils


11 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épieux époux p.ex paix papaux peaux peux pieux pipeaux poix poux il iléal iléale iléales iléus ils ioula ioulai ioulais ioulait ioulas ioulât ioule ioulé ioulée ioulées ioules ioulés ...


Sur la branche d'un arbre était en sentinelle
Un vieux coq adroit et matois.
" Frère, dit un renard adoucissant sa voix,
Nous ne sommes plus en querelle :
Paix générale cette fois.
Je viens te l'annoncer ; descends, que je t'embrasse.
Ne me retarde point, de grâce ;
Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer.
Les tiens et toi pouvez vaquer,
Sans nulle crainte, à vos affaires ;
Nous vous y servirons en frères.
Faites-en les feux dès ce soir,
Et cependant viens recevoir
Le baiser d'amour fraternelle.
- Ami, reprit le coq, je ne pouvais jamais
Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle
Que celle
De cette paix ;
Et ce m'est une double joie
De la tenir de toi. Je vois deux lévriers,
Qui, je m'assure, sont courriers
Que pour ce sujet on envoie :
Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.
Je descends : nous pourrons nous entre-baiser tous.
- Adieu, dit le renard, ma traite est longue à faire,
Nous nous réjouirons du succès de l'affaire
Une autre fois. " Le galand aussitôt
Tire ses grègues, gagne au haut,
Mal content de son stratagème.
Et notre vieux coq en soi-même
Se mit à rire de sa peur ;
Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.
Le Coq et le Renard
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Peut-être jamais ne saurai-je
Pourquoi
tu te taisais! L'été,
L
'azur, les nuits claires, la neige,
Comme
ton visage entêté,
N
'ont rien pour les interpréter !

Ils
brillent, parfument, rayonnent,
Implacables
, distraits, charmants,
Sans
rien répondre à nos tourments
-
Mais, hélas ! ce coeur de lionne,
Ce
coeur puissant, ce coeur adroit,
Qui
, pour ne pas troubler ton calme,
Se
suspendait au loin sur toi,
Plus
léger que l'ombre des palmes,
Que
l'arôme immense et sans poids,
Faut-il
vraiment qu'il se détruise,
Et
faut-il que nul ne te dise,
Pour
ne pas déranger ta paix,
Que
c'est l'univers qu'il comblait!
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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