Poème +Chaude - 10 Poèmes sur +Chaude


10 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ! : ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé chaude chaudeau chaudes chauds chiada chiadai chiadais chiadait chiadas chiadât chiade chiadée chiadées ...


Mon enfant, ma soeur,
Songe
à la douceur
D
'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer
à loisir,
Aimer
et mourir
Au
pays qui te ressemble !
Les
soleils mouillés
De
ces ciels brouillés
Pour
mon esprit ont les charmes
Si
mystérieux
De
tes traîtres yeux,
Brillant
à travers leurs larmes.

, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe
, calme et volupté.

Des
meubles luisants,
Polis
par les ans,
Décoreraient
notre chambre ;
Les
plus rares fleurs
Mêlant
leurs odeurs
Aux
vagues senteurs de l'ambre,
Les
riches plafonds,
Les
miroirs profonds,
La
splendeur orientale,
Tout
y parlerait
À
l'âme en secret
Sa
douce langue natale.

, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe
, calme et volupté.

Vois
sur ces canaux
Dormir
ces vaisseaux
Dont
l'humeur est vagabonde ;
C
'est pour assouvir
Ton
moindre désir
Qu
'ils viennent du bout du monde.
-
Les soleils couchants
Revêtent
les champs,
Les
canaux, la ville entière,
D
'hyacinthe et d'or ;
Le
monde s'endort
Dans
une chaude lumière.

, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe
, calme et volupté.
L'invitation au voyage
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Chacun a son défaut, où toujours il revient :
Honte
ni peur n'y remédie.
Sur
ce propos, d'un conte il me souvient :
Je
ne dis rien que je n'appuie
De
quelque exemple. Un suppôt de Bacchus
Altérait
sa santé, son esprit, et sa bourse :
Telles
gens n'ont pas fait la moitié de leur course
Qu
'ils sont au bout de leurs écus.
Un
jour que celui-ci, plein du jus de la treille,
Avait
laissé ses sens au fond d'une bouteille,
Sa
femme l'enferma dans un certain tombeau.
les vapeurs du vin nouveau
Cuvèrent
à loisir. A son réveil il trouve
L
'attirail de la mort à l'entour de son corps,
Un
luminaire, un drap des morts.
" Oh !
dit-il, qu'est ceci ? Ma femme est-elle veuve ? "
Là-dessus
, son épouse, en habit d'Alecton,
Masquée
, et de sa voix contrefaisant le ton,
Vient
au prétendu mort, approche de sa bière,
Lui
présente un chaudeau propre pour Lucifer.
L
'époux alors ne doute en aucune manière
Qu
'il ne soit citoyen d'enfer.
" Quelle
personne es-tu ? dit-il à ce fantôme.
- La
cellerière du royaume
De
Satan, reprit-elle ; et je porte à manger
A
ceux qu'enclôt la tombe noire. "
Le
mari repart, sans songer :
" Tu
ne leur portes point à boire ? "
L'Ivrogne et sa Femme
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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