Poème vaisseaux+Dont - 2 Poèmes sur vaisseaux+Dont


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : vaisseaux vassaux vousseaux daine daines dan dandy danien daniens danois dans dansé dédain dédains dedans dédiaient dédiant dédient dédiions dédions dédouana dédouanai dédouanaient dédouanais dédouanait dédouanant dédouanas dédouanât dédouane ...


Mon enfant, ma soeur,
Songe
à la douceur
D
'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer
à loisir,
Aimer
et mourir
Au
pays qui te ressemble !
Les
soleils mouillés
De
ces ciels brouillés
Pour
mon esprit ont les charmes
Si
mystérieux
De
tes traîtres yeux,
Brillant
à travers leurs larmes.

, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe
, calme et volupté.

Des
meubles luisants,
Polis
par les ans,
Décoreraient
notre chambre ;
Les
plus rares fleurs
Mêlant
leurs odeurs
Aux
vagues senteurs de l'ambre,
Les
riches plafonds,
Les
miroirs profonds,
La
splendeur orientale,
Tout
y parlerait
À
l'âme en secret
Sa
douce langue natale.

, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe
, calme et volupté.

Vois
sur ces canaux
Dormir
ces vaisseaux
Dont
l'humeur est vagabonde ;
C
'est pour assouvir
Ton
moindre désir
Qu
'ils viennent du bout du monde.
-
Les soleils couchants
Revêtent
les champs,
Les
canaux, la ville entière,
D
'hyacinthe et d'or ;
Le
monde s'endort
Dans
une chaude lumière.

, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe
, calme et volupté.
L'invitation au voyage
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Du rapport d'un troupeau, dont il vivait sans soins,
Se
contenta longtemps un voisin d'Amphitrie :
Si
sa fortune était petite,
Elle
était sûre tout au moins.
A
la fin, les trésors déchargés sur la plage

Le
tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau,
Trafiqua
de l'argent, le mit entier sur l'eau.
Cet
argent périt par naufrage.
Son
maître fut réduit à garder les brebis,
Non
plus berger en chef comme il était jadis,
Quand
les propres moutons paissaient sur le rivage :

Celui
qui s'était vu Coridon ou Tircis
Fut
Pierrot, et rien davantage.
Au
bout de quelque temps il fit quelques profits,
Racheta
des bêtes à laine ;
Et
comme un jour les vents, retenant leur haleine,
Laissaient
paisiblement aborder les vaisseaux :

" Vous
voulez de l'argent, ô Mesdames les Eaux,
Dit-il ;
adressez-vous, je vous prie, à quelque autre :
Ma
foi ! vous n'aurez pas le nôtre. "
Ceci
n'est pas un conte à plaisir inventé.
Je
me sers de la vérité

Pour
montrer, par expérience,
Qu
'un sou, quand il est assuré,
Vaut
mieux que cinq en espérance ;
Qu
'il se faut contenter de sa condition ;
Qu
'aux conseils de la mer et de l'ambition

Nous
devons fermer les oreilles.
Pour
un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront.
La
mer promet monts et merveilles :
Fiez-vous-y ;
les vents et les voleurs viendront.
Le Berger et la Mer
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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