Poème ardeur+pas - 22 Poèmes sur ardeur+pas
22 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aérodrome aérodromes ardeur ardeurs harder hardera harderai harderaient harderais harderait harderas hardèrent harderez harderiez harderions harderons harderont hourder hourdera hourderai hourderaient hourderais hourderait hourderas hourdèrent hourderez hourderiez hourderions hourderons ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe ne veux pas souffrir du doute,
Ni que tu m'épargnes, ni même
Que, concevant combien je t'aime,
Tu m'accompagnes sur ma route.
Quels efforts pourraient comprimer
Ton ennui, ton désir, tes voeux ?
Si quelqu'un te plaît, va l'aimer !
Aborde ces yeux, ces cheveux,
Dévaste ce nouveau visage,
Goûte ce coeur riant ou sage,
Cours vers ton allègre espérance !
Tu connaîtras la différence
De la feinte et de la paresse
D'avec mon incessante ivresse !
- Un jour j'aurai ta préférence.
Il n'est pour moi d'autre rivale
Qu'une ardeur à la mienne égale !
Qu'importe à mon coeur qui t'imprègne
De sa tendre et secrète rage
Qu'une femme que je dédaigne
Puisse te plaire davantage !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 755 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQuand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin d'être un climat constant autour de toi;
Quand ma calme, obstinée et fière déraison
Te confondait avec le puissant univers,
Si bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon les ciels d'azur ou les froides saisons,
Je pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du choix suave et dur de ton être sans feu,
J'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant éblouissant et qui vaut d'expier,
Où, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !
Peut-être ton esprit à mon âme lié
Se plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais moi, je travaillais au désir d'oublier !
- Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,
Je ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 770 votes