Poème couvre+les - 8 Poèmes sur couvre+les


8 poèmes


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La terre est bleue comme une orange
Jamais
une erreur les mots ne mentent pas
Ils
ne vous donnent plus à chanter
Au
tour des baisers de s’entendre
Les
fous et les amours
Elle
sa bouche d’alliance
Tous
les secrets tous les sourires
Et
quels vêtements d’indulgence
À
la croire toute nue.

Les
guêpes fleurissent vert
L’aube
se passe autour du cou
Un
collier de fenêtres
Des
ailes couvrent les feuilles
Tu
as toutes les joies solaires
Tout
le soleil sur la terre
Sur
les chemins de ta beauté.
La terre est bleue comme une orange
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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Le chêne un jour dit au roseau :
" Vous avez bien sujet d'accuser la nature ;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête,
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci :
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ;
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. " Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'arbre tient bon ; le roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Le Chêne et le Roseau
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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