Poème d+39+autre - 13 Poèmes sur d+39+autre


13 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : d dada dadais dadas dais daté de deçà déçois déçoit déçu déçue déçues déçus déçut déçût dédia dédiai dédiais dédiait dédias dédiât dédie dédié dédiée dédiées dédies dédiés ...


Un homme de moyen âge,
Et tirant sur le grison,
Jugea qu'il était saison
De songer au mariage.
Il avait du comptant,
Et partant
De quoi choisir ; toutes voulaient lui plaire :
En quoi notre amoureux ne se pressait pas tant ;
Bien adresser n'est pas petit affaire.
Deux veuves sur son cœur eurent le plus de part :
L'une encore verte, et l'autre un peu bien mûre,
Mais qui réparait par son art
Ce qu'avait détruit la nature.
Ces deux veuves, en badinant,
En riant, en lui faisant fête,
L'allaient quelquefois testonnant,
C'est-à-dire ajustant sa tête.
La vieille, à tous moments, de sa part emportait
Un peu du poil noir qui restait,
Afin que son amant en fût plus à sa guise.
La jeune saccageait les poils blancs à son tour.
Toutes deux firent tant, que notre tête grise
Demeura sans cheveux, et se douta du tour.
" Je vous rends leur dit-il, mille grâces, les belles,
Qui m'avez si bien tondu :
J'ai plus gagné que perdu ;
Car d'hymen point de nouvelles.
Celle que je prendrais voudrait qu'à sa façon
Je vécusse, et non à la mienne.
Il n'est tête chauve qui tienne :
Je vous suis obligé, belles, de la leçon.
L'Homme entre deux âges, et ses deux Maîtresses
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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La vie est simple et gaie
Le
soleil clair tinte avec un bruit doux
Le
son des cloches s'est calmé
Ce
matin la lumière traverse tout
Ma
tête est une lampe rallumée
Et
la chambrej'habite est enfin éclairée

Un
seul rayon suffit
Un
seul éclat de rire
Ma
joie qui secoue la maison
Retient
ceux qui voudraient mourir
Par
les notes de sa chanson

Je
chante faux
Ah
que c'est drôle
Ma
bouche ouverte à tous les vents
Lance
partout des notes folles
Qui
sortent je ne sais comment
Pour
voler vers d'autres oreilles

Entendez
je ne suis pas fou
Je
ris au bas de l'escalier
Devant
la porte grande ouverte
Dans
le soleil éparpillé
Au
mur parmi la vigne verte
Et
mes bras sont tendus vers vous

C'est
aujourd'hui que je vous aime


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Poèmes de Pierre Reverdy

Citations de Pierre Reverdy
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