Poème doute - 36 Poèmes sur doute


36 poèmes


Synonymes : affres appréhension clair-obscur crainte défiance embarras équivoque flottement hésitation incertitude incrédulité incroyance indécision indétermination irrésolution jalousie méfiance obscurité ombre perplexité pyrrhonisme scepticisme scrupule soupçon supposition suspicion tâtonnement vacillation

Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : data datai datais datait datas datât datâtes date datée datées dates datés datte dattes déçûtes dédiâtes dédite dédites dédîtes dédits déduite déduites déduits déhotta déhottai déhottais déhottait déhottas déhottât ...


Le temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu
cours et je suis immobile,
Je
t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De
frénétique et de débile !

J
'entame avec l'instant un infime combat
Que
départage le silence.
L
'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe
soudain à coups de lance.

Elle
semble savoir, et garder son secret,
Le
destin se confie à elle;
On
ne pénètre pas dans cette ample forêt
rien n'est promis ni fidèle !

-
Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille
sa richesse amère,
Révérons
ces instants de la vie éphémère
Dont
chacun nous semblait de trop !

Attendre:
épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative
vers le hasard,
Hâte
qui se prolonge, indécise souffrance
De
savoir s'il est tôt ou tard !

Impatience
juste, exigeante et soumise,
À
qui manque, pour bien lutter,
Le
pouvoir défendu de refaire à sa guise
L
'univers puissant et buté !

-
Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des
minutes que tu perdais;
Tu
me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi
, cependant, je t'attendais !

Sans
doute la démente et subite tristesse
Qui
se mêle aux jeux éperdus
Est
le profond sanglot refoulé que nous laisse
La
douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Dans les instants où je dors,
Jetée
au fond des ténèbres,
Je
ressens la paix funèbre
D
'être une morte, et toi mort.

Mais
, hélas ! ô ma merveille,
Toi
si débordant, si beau,
Comme
brisant un tombeau
Tu
revis quand je m'éveille !

Tout
mon être en est blessé,
Et
, baissant mon front hagard,
Je
médite ton regard
Je
recommence à penser...

-
Au fond des bagnes, sans doute,
Le
pauvre forçat écoute,
Sous
le soleil dont il meurt,
Une
sournoise rumeur...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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