Poème juste+toi - 13 Poèmes sur juste+toi
13 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : jasâtes jésuite jésuites Juste juste justes étai étaie étaies étais était état états étau été étés êtes étêta étêtai étêtais étêtait étêtas étêtât étête étêté étêtée étêtées étêtes étêtés ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTu m'as quittée; adieu, je pense à toi.
- Dans l'air du soir une horloge qui sonne ! -
Calme du ciel, douceur de ta personne,
Dans ta maison ta persistante voix !
Ta voix toujours, encor, loin de ma vie
À qui pourtant tout de ton être est dû;
Quelle que soit mon inlassable envie,
Ton corps, ce soir, est pour mes yeux perdu.
- Jamais mon coeur ne peut en ta présence
Te dénombrer les baumes qu'il contient;
Peut-être as-tu la juste connaissance
Que rien ne m'est qui ne soit d'abord tien.
C'est une étrange et formelle habitude
Que nous avons de ne rien confronter
De ton royaume et de ma servitude,
De ton silence et du mien à côté.
Une subtile et perspicace crainte
Nous fait chercher de délicats détours:
Quand notre amour veut exprimer l'amour,
Notre franchise est faite de nos feintes.
Ce pur silence, ample et de noble aloi,
Nous a toujours tout appris, sans offense.
Tacitement nous devinons nos lois,
Et notre énigme est notre confidence...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 753 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe reviens chercher l’illusion des choses
D’autrefois, afin de gémir en secret
Et d’ensevelir notre amour sous les roses
Blanches du regret.
Car je me souviens des divines attentes,
De l’ombre et des soirs fébriles de jadis…
Parmi les soupirs et les larmes ardentes,
Je t’aimais, Atthis !
J’aimais tes cheveux tramés de clairs de lune,
Ton corps ondoyant qui se dérobe et fuit,
Tes yeux que l’éclat de l’aurore, importune,
Bleus comme la nuit.
J’aimais le baiser de tes lèvres amères,
J’aimais ton baiser aux merveilleux poisons,
Jadis ! Et j’aimais tes injustes colères
Et tes trahisons…
Atthis, aujourd’hui tu pâlis, et je passe
Tel un exilé sans désir de retour,
Toi, moins souriante, et moi, l’âme plus lasse,
Plus loin de l’amour.
Voici que s’exhale monte, avec la flamme
Et l’essor des chants et l’haleine des lys,
L’intime sanglot de l’âme de mon âme :
Je t’aimais, Atthis.
Atthis
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 793 votes