Poème malheur+etre - 15 Poèmes sur malheur+etre


15 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émailler émaillera émaillerai émaillerais émaillerait émailleras émaillerie émailleries émailleur émailleurs émaillure émaillures émouleur émouleurs émuler émulera émulerai émulerais émulerait émuleras Mahler mailler maillera maillerai maillerais maillerait mailleras maillure maillures ...


Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre
mon désespoir et la raison de vivre
Il
y a l'injustice et ce malheur des hommes
Que
je ne peux admettre il y a ma colère

Il
y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il
y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le
pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Pour
tous les innocents qui haïssent le mal

La
lumière toujours est tout près de s'éteindre
La
vie toujours s'apprête à devenir fumier
Mais
le printemps renaît qui n'en a pas fini
Un
bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe

Et
la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs
sens atrophiés n'y résisteront pas
J
'entends le feu parler en riant de tiédeur
J
'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert

Toi
qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi
que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu
ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu
chantais en rêvant le bonheur sur la terre

Tu
rêvais d'être libre et je te continue.
Dit de la force de l'amour
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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" Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre ! "
C
'est en ces mots que le lion
Parlait
un jour au moucheron.
L
'autre lui déclara la guerre.
" Penses-tu
, lui dit-il, que ton titre de roi
Me
fasse peur ni me soucie ?
Un
bœuf est plus puissant que toi :
Je
le mène à ma fantaisie. "
A
peine il achevait ces mots,
Que
lui-même il sonna la charge,
Fut
le trompette et le héros.
Dans
l'abord il se met au large ;
Puis
prend son temps, fond sur le cou
Du
lion, qu'il rend presque fou.
Le
quadrupède écume, et son œil étincelle ;
Il
rugit ; on se cache, on tremble à l'environ :
Et
cette alarme universelle
Est
l'ouvrage d'un moucheron.
Un
avorton de mouche en cent lieux le harcelle :
Tantôt
pique l'échine, et tantôt le museau,
Tantôt
entre au fond du naseau.
La
rage alors se trouve à son faîte montée.
L
'invisible ennemi triomphe, et rit de voir
Qu
'il n'est griffe ni dent en la bête irritée
Qui
de la mettre en sang ne fasse son devoir.
Le
malheureux lion se déchire lui-même,
Fait
résonner sa queue à l'entour de ses flancs,
Bat
l'air, qui n'en peut mais ; et sa fureur extrême
Le
fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.
L
'insecte du combat se retire avec gloire :
Comme
il sonna la charge, il sonne la victoire,
Va
partout l'annoncer, et rencontre en chemin
L
'embuscade d'une araignée ;
Il
y rencontre aussi sa fin.

Quelle
chose par là nous peut être enseignée ?
J
'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis
Les
plus à craindre sont souvent les plus petits ;
L
'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire,
Qui
périt pour la moindre affaire.
Le Lion et le Moucheron
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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